vers Baïkal (mitraille) de Thomas Augais

Journées d’ivresse belle
comme l’oubli rincé à bleu des campanules
même lumière sur sa tige au travers des saisons
Joie ne défleurit pas coupante
Poème
de l’instant
Mon corps et moi
Nu dans le soleil et si près d’être à jamais sauvé, c’est le réveil d’une chair pour qui la lumière, la joie ne peuvent être encore que d’intermittents miracles.
René Crevel, Mon corps et moi, Le Livre de Poche, 1991.