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Ton-chan le glouton

28 mars 2022

Ton-chan le glouton

Voici une pépite de la ­littérature japonaise pour enfants publiée au début de l’ère Showa, période très particulière de l’histoire du Japon à l’aube de la Seconde Guerre mondiale. Un livre déroutant, pour petits et grands, au ton surréaliste, que certains qualifieraient d’absurde, mais ne nous y trompons pas. Des courtes scènes racontent l’histoire de Ton-chan, un petit cochon. Un jour il mange des détritus, un autre il engloutit du charbon, avale de l’eau savonneuse, dévore une balle… Ton‑chan mange tout (…)

La panthère et le fouet

28 mars 2022

La panthère et le fouet

Langston Hughes, le plus illustre des poètes africains-américains du XXe siècle, rassemble dans ces pages un choix de poèmes — tous inédits en français — couvrant l’ensemble de sa production et ayant pour commun dénominateur le dilemme de la « couleur » to be black or not to be… to be black or not to be white… en montrant ainsi à quel point sa vie et son œuvre ont été marqués par ce lourd leitmotiv. Le caractère anthologique de ce recueil, sans doute composé pour être son dernier livre, est alors extrêmement (…)

Il n'y a pas assez de feuilles

28 mars 2022

Il n’y a pas assez de feuilles

Saisir un double mouvement, du poème vers l’histoire et de la vie vers la littérature, pour entrer dans des espaces qui s’imbriquent et nous font traverser l’Océan et la Guerre, c’est l’enjeu de ce livre. Face à une langue intimement attachée à ses origines et à ses littératures anglo-saxonnes, l’écoute se fait attentive et le regard alerte pour capter le plus grand nombre d’accords possibles. Ainsi les poèmes de Susan Howe nous plongent dans un état imaginaire du langage, où les liens sont à la fois (…)

Correspondance Paris – Buenos Aires 1961-1972

13 septembre 2018

Correspondance Paris – Buenos Aires 1961-1972

Alejandra Pizarnik écrit, veut être écrivain et a déjà publié trois petits livres de poèmes à Buenos Aires, quand elle arrive à Paris en avril 1960. Un an après, elle fait la connaissance d’André Pieyre de Mandiargues, « l’écrivain surréaliste », avec qui elle commence à correspondre en français — les premiers échanges témoignent d’un respect (et charme) mutuel, mais plutôt réservé (quoique toujours espiègle) ; les derniers, d’une complicité intellectuelle et d’une charge affective profondes et éclatantes. Après (…)

Mon Emily Dickinson

5 mai 2017

Mon Emily Dickinson

Traduction d’Antoine Cazé
Un consé­quent plaidoyer
Susan Howe éclaire la per­son­na­lité d’Emily Dickin­son. À la mala­dive et dia­phane poé­tesse se sub­sti­tue la figure de proue de la poé­sie mon­diale. Car l’agoraphobe trans­forma chaque poème bien au-delà de sa légende roman­tique éva­nes­cente. Emily Dickin­son devient ici le « Fusil chargé » (titre d’un de ses textes) qui bat la cam­pagne et ses forêts des songes. Le souffre n’est jamais loin là où la nuit semble avoir rai­son de tout. Mais elle remue, car la (…)

Approximations

15 octobre 2015

Approximations

Traduction d’Étienne Dobenesque.
Approximations réunit les poèmes inédits d’Alejandra Pizarnik écrits tout au long de sa vie littéraire, de 1956 à 1972, et jamais repris en volume. Des premiers temps de son écriture à ses ultimes développements, le terme d’« approximation » a pour elle valeur de description, voire de programme pour son projet poétique.
La notion répond bien à ce qui fait la singularité de sa voix : soit à la fois une forme de candeur emphatique dans le rêve d’absolu et une simplicité dans (…)

La terre la plus étrangère

14 octobre 2015

La terre la plus étrangère

Traduction de Jacques Ancet.
Achevé d’imprimer le 10 septembre 1955, La terre la plus étrangère est le tout premier livre de Flora Alejandra Pizarnik, qui le supprimera de sa bibliographie. Considéré comme une oeuvre de jeunesse par l’auteur, c’est le seul livre signé de son vrai prénom « Flora », auquel elle ajoute celui qui sera son seul prénom par la suite, prénom d’écrivain « Alejandra ». Renié car jugé extérieur et non pas antérieur à son oeuvre, ce livre ne sera jamais réédité avant la publication des (…)

Les aventures perdues

12 mars 2015

Les aventures perdues

Traduction de Jacques Ancet.
Publié en 1958 à Buenos Aires, Les aventures perdues est un recueil de 21 poèmes. Deuxième titre dans la bibliographie d’Alejandra Pizarnik, avec celui qui le précède, La dernière innocence, il représente sa première manière, plus figurative et discursive mais hantée par les figures de mort et de nuit qu’on retrouvera par la suite exploitées différement sous un ciel plus transparent et brillant. Un « Je » encore romantico-expressioniste — comme le montre bien la citation de (…)

La dernière innocence

12 mars 2015

La dernière innocence

Traduction de Jacques Ancet.
Alejandra Pizarnik a vingt ans lorsqu’elle publie en 1956, à Buenos Aires, son deuxième livre de poèmes, La dernière innocence. Vite, elle décidera de le considérer comme son premier et il figurera toujours en tête de sa bibliographie.
Si La dernière innocence n’est pas son tout premier livre, c’est celui avec lequel elle veut débuter et entrer en poésie : elle va au bal avec Rimbaud : « La dernière innocence et la dernière timidité ! C’est dit ! Ne pas porter au monde mes (…)

Textes d'Ombre

15 octobre 2014

Textes d’Ombre

Traduction d’Étienne Dobenesque.
Sous le titre de Textes d’Ombre sont réunis les derniers projets d’Alejandra Pizarnik, c’est-à-dire les derniers recueils ou ensembles de textes composés ou rassemblés par elle en vue d’une publication. Pour la plupart inédits en français, ces écrits ont été rédigés les deux derniers années de sa vie, entre 1970 et 1972. Point culminant d’une recherche par l’écriture désespérément de l’autre, beaucoup de « Textes d’Ombre » se présentent comme des dialogues. Personnage de (…)

Poème
de l’instant

« Aubade »

I had two desires : desire to be safe and desire to feel.

Louise Glück, Poems 1962 - 2012, « Aubade », Farrar, Strauss and Giroux, 2012.