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L’Escalier en spirale de William Butler Yeats

1er juin 2008

L’Escalier en spirale de William Butler Yeats

Poèmes. Édition bilingue. Traduit de l’anglais, présenté et annoté par Jean-Yves Masson.
"L’Escalier en spirale est un livre de transition : à près de 70  ans, Yeats contemple sa vie passée, multipliant les échos avec les recueils précédents ; mais aussi, sentant monter en lui une révolte irrépressible contre la vieillesse qui vient, il tente et réussit un ultime renouvellement de son art, au prix d’une remise en question qui aboutira aux Derniers poèmes, posthumes. Ce livre dont la genèse fut longue (de (…)

Haïkus de prison de Lutz Bassmann

1er juin 2008

Haïkus de prison de Lutz Bassmann

Le monde est devenu plus rude. On ne peut plus comme avant contempler les fleurs des cerisiers, ni philosopher avec des amis autour d’une coupe de vin. Désormais, quand on regarde les nuages, c’est à travers les barbelés. Quand on s’endort, c’est dans la promiscuité et les mauvaises odeurs. Plus rien n’est paisible. La poésie persiste en dépit des circonstances, l’humour et le détachement continuent à ordonner l’existence, mais la voix s’éraille. La voix ne cherche plus à faire preuve d’élégance. Celui (…)

Dire le vers de Jean-Claude Milner et François Regnault

1er avril 2008

Dire le vers de Jean-Claude Milner et François Regnault

Un vers n’est rien s’il n’est pas dit. Cela est vrai partout, mais singulièrement en français, où le vers de la tragédie est aussi celui de l’épopée et de la poésie lyrique  : l’alexandrin, clé de toute la poésie depuis Ronsard jusqu’à Rimbaud. Encore faut-il qu’il soit dit comme il doit l’être.
Mais bien dire un vers, cela ne relève ni de l’humeur du moment ni de recettes artisanales. Le recours essentiel est tout autre  : c’est la langue.
Moyennant les lois de la langue et moyennant les règles du vers qui (…)

Éthique et poétique du traduire

1er octobre 2007

Éthique et poétique du traduire

Ce livre prend la suite de Poétique du traduire. Traduire est un acte de langage, et tout acte de langage implique une éthique de langage.
Ainsi la poétique du traduire ne saurait être comprise comme une réflexion régionale et autonome sur ce que c’est que traduire, et même spécialement ce qu’on appelle la littérature.
Au contraire, la poétique du traduire montre que chaque traduire expose sa théorie du langage, et que le langage implique un continu et une interaction avec l’art, l’éthique et le (…)

Ronde des convers d' Eugenio De Signoribus

1er octobre 2007

Ronde des convers d’ Eugenio De Signoribus

Poèmes. Édition bilingue. Traduction de l’italien, annotation et postface de Martin Rueff. Préface d’Yves Bonnefoy. En librairie le 8 novembre 2007 192 pages 20 € ISBN : 978-2-86432-519-2
La « ronde » désigne l’ensemble des humains pris dans leur voyage. Comme des enfants, ils font la ronde, formant un cercle dont le centre est absent. La nudité de cette poésie est celle de l’homme moderne, abandonné à lui-même. Elle dit d’abord que la plus grande abstraction ne s’obtient pas en tournant le dos à (…)

Le Mal des fantômes de Benjamin Fondane

1er novembre 2006

Le Mal des fantômes de Benjamin Fondane

" « De tous les poètes ses contemporains, pas un, ni même ceux qui ont été dans la Résistance, pas un n’a écrit la révolte et le goût de vivre mêlé au sens de la mort comme Benjamin Fondane. Sa situation de fantôme lui-même, y est sans doute pour quelque chose : un émigrant de la vie traqué sur les fleuves de Babylone.
Contre les dualismes de la philosophie, il est dans le continu de la vie à partir du poème et du poème à partir de la vie. Par là il est présent. »
Henri Meschonnic
Ce volume (…)

Benjamin Fondane, au temps du poème de Patrice Beray

1er novembre 2006

Benjamin Fondane, au temps du poème de Patrice Beray

"Comme un poème ravi, confisqué à la fin par les sirènes de l’Histoire, l’œuvre poétique en langue française de Benjamin Fondane a été tenue à l’écart de la pensée de la modernité. Les raisons en sont multiples, qui appartiennent tout autant, avec la brutale disparition du poète, à une genèse éditoriale chaotique qu’à une écriture en perpétuelle recherche et à une pensée sans pareille, véhémente, sur l’art.
Ainsi cette œuvre ne doit qu’à sa force de création d’exalter le « temps du poème », depuis Dada et la (…)

Le Lien d’ombre d’Hugo von Hofmannsthal

1er septembre 2006

Le Lien d’ombre d’Hugo von Hofmannsthal

"Avant de devenir le librettiste attitré de Richard Strauss ou l’auteur de la célèbre Lettre de Lord Chandos, Hugo von Hofmannsthal (1874-1929) a d’abord été un poète à la trajectoire fulgurante : l’essentiel de son œuvre poétique a été écrite entre seize et vingt-cinq ans. C’est à ce titre qu’il figure dans toutes les anthologies de la poésie de langue allemande.
Ce volume rassemble l’intégralité des poèmes publiés par Hofmannsthal de son vivant, complétés par l’essentiel de ses poèmes posthumes, et rend (…)

Le Divan d'Hafez de Chiraz

1er mai 2006

Le Divan d’Hafez de Chiraz

"Hâfez est le poète majeur de la poésie lyrique persane. Il vécut au quatorzième siècle à Chiraz. Les mots de ses poèmes sont ceux des spirituels de son temps, aussi ceux des fêtes à la cour, ceux des soldats ou de la chasse, du commerce, du jardin ou de la rue. Mais ses poèmes sont surtout habités du désir de voir le visage de l’Aimé, désir que ne font qu’aviver toutes les réalités du monde. Et si Hâfez jouit en Iran d’un prestige populaire qui ne s’est jamais démenti, c’est peut-être parce que l’amour a (…)

Partage-toi, nuit de Nelly Sachs

1er septembre 2005

Partage-toi, nuit de Nelly Sachs

"Les dix dernières années de la vie de Nelly Sachs, de 1960 à 1970, auraient pu être simplement celles de la consécration. L’attribution du prix Nobel de littérature en 1966, la multiplication des traductions en langues étrangères, la parution des premières études importantes sur son œuvre, sont alors autant de signes d’une large reconnaissance. Pourtant, les poèmes de cette période marquée par de nombreux séjours en hôpital psychiatrique comptent parmi les plus anxieux qu’elle ait écrits. Tendue à (…)

Poème
de l’instant

« car si je ne vis plus… »

car si je ne vis plus
et qu’un jour mes voisins non plus
qui s’occupera des plantes
que deviendront l’arrière de mes genoux
et mes carnets que personne ne doit lire

Lou Sarabadzie
Je ne sais rien faire d’autre que vivre
La Crypte / 2022