Soc et foc
1er octobre 2017
Le fileur de voyelles
« A noir, E blanc, I rouge, O bleu voyelles, / je dirai quelque jour vos naissances latentes… »
À partir de ces deux vers d’Arthur Rimbaud, Jacqueline Persini-Panorias file ses mots en une suite de courts textes poétiques. Les voyelles s’animent dans une nature offerte aux petits êtres qui peuplent la terre, le ciel, les fleurs, le soleil et le vent.
« Ces gestes culottés / de chaque voyelle / qui fronce leurs ailes / et gonfle leurs lèvres / de mille insectes blonds ! »
Avec légèreté, justesse et (…)
1er mars 2017
Le gâteau tout seul, d’Isabelle Damotte
« Le Gâteau tout seul » est un recueil qui s’adresse aux gourmands. Gourmands de friandises et gourmands de mots. Les titres des poèmes,portent le plus souvent le nom d’un dessert apprécié des enfants, et aussi des plus grands : par exemple, « La tarte aux pommes » de Mamie Pomme, « Le flan Ancel » dans lequel Maman distraite a mis du sel, « La tarte Tatin » qui l’a mise la tête en bas ? « Le gâteau Denise » dessert du dimanche qui porte le nom de Maman. N’oublions pas l’improbable « Gâteau de fromage de (…)
1er décembre 2016
Le soir on se dit des poèmes de Thierry Radière
Le soir est un moment privilégié quand on a cinq ans. Une fois au lit, on a souvent son père ou sa mère pour soi uniquement. Et juste avant- ou après- que l’un ou l’autre ne vous raconte une histoire, des confidences naissent, des monologues surgissent sans qu’on s’en rende compte. Ce sont ces instants de paroles-là, un peu avant le rêve, qui sont réunis ici dans ce recueil.
1er octobre 2016
Les pétasses ou les larmes du désir de Mylène Joubert
texte de Mylène JOUBERT
illustré par Claudine GOUX
Elle est au loin
un flottement
un point évanescent
une ombre
un voile
un halo
une brume matinale
une incandescence nocturne
un oubli qui revient
un retour attendu
1er octobre 2016
Dépaysés
Illustré par Marion Broca
Dépaysés : parfois surprenant, parfois familier, le poème est un refuge, un buisson typographique qu’Alain Boudet nous invite à parcourir avec les yeux, mais surtout avec le cœur. Les mots nous accueillent et nous cueillent pour nous conduire vers des univers à partager avec l’autre.
1er septembre 2016
Couleurs de mots d Eric Simon
Ghislaine Lejard a proposé à Éric Simon d’écrire à partir de ses collages colorés et lumineux.
Les mots d’Éric ne commentent pas les collages de Ghislaine, ils vont à leur rencontre, les accompagnent pour créer un nouvel univers ouvert sur une prose aux accents émouvants sensibles et poétiques
1er septembre 2015
Le mimenmot
textes de Dominique CAGNARD illustrés par Maria DESMÉE
Dominique Cagnard a fait la connaissance de Marcel Marceau à Lille, chez le peintre Roger Frézin et suivi des cours à l’école de Mimodrame de Paris.
Il écrivait souvent des poèmes en regardant travailler les élèves.
La création du Monde fut pour lui un moment d’intense émotion.
Il a appris à écrire en lisant Verlaine, là où l’indécis au précis se joint.
Il s’endormait en marchant sur les mains, accomplissant son rêve d’enfant : devenir un Mimenmot. (…)
1er mars 2015
Faire avec de Lionel-Edouard Martin
« Faire avec » : l’heure est au bilan, résigné, convoquant, à défaut du futur incertain, le présent, le passé, les entours – mémoire, corps, objets, terres, bêtes, accidents du ciel ; pour, ce méli-mélo de choses et de mots, tâcher de l’organiser comme on peut, l’oreille et l’œil enrôlés afin de capter – la poésie y pousse – échos sonores et visuels, « équivoques » supposées « jaillir des significations inouïes. (…)
1er mars 2015
Hésitations de l’ombre de Véronique JOYAUX
Illustré par Marc BERGÈRE
Une parole à fleur de peau. Une invitation à suivre les pas de la vie. Une parole d’absence et de déchirure, mais aussi de tendresse et de chaleur. Une invitation à chercher ce qui chante dans les plis. Une parole qui survivra à l’ennui. Une invitation à Partir revenir aller à la rencontre et au bout du chemin / Mériter la parole. Une invitation à se glisser dans les hésitations de l’ombre, pour Surtout ne pas briser ce qui éclot. Sous les mots de Véronique Joyaux, la première (…)
15 février 2015
Poèmes pour Robinson
Un grand-père. Un petit fils. Ils vivent loin l’un de l’autre, ils ne se connaissent pas. Peu importe le Pourquoi ? Ce qui compte, ce sont les mots de tendresse et d’espérance du grand-père dresse. Alberto Cuadros est le complice haut en couleurs de ces mots livrés à la page comme on livre une bouteille à la mer.
Poème
de l’instant
Faut-il des murs pour faire une maison ?
lève le bras pour arrêter un taxi
lève le bras pour arrêter un coup
lève le bras pour arrêter la pluie
mets ton corps en travers
Cheyne / Prix de la Vocation 2022