Poussières de Laurent Bayssière

Ouvrir sa vie au monde.
Laisser sa chaleur diffuse pénétrer en soi, et aller vers elle, démuni, en tout humilité.
Traversées. Brûlures. Des mots crépitent. Au foyer du poème :
poussières. Ephémères.
Quelles traces d’humanité aux tables de la bonté ?
Poème
de l’instant
Coplas
Où va donc ce chemin ?
Ce chemin ne va pas :
ce chemin reste là,
à l’endroit où il est.
José Bergamín, « Coplas », Traduction de L.-F. Delisse, Revue Caravanes 8, Éditions Phébus, 2003.