Post-verbum aux demains sans tutelles
la plupart des manèges et la nuit a tardé
dessus les restes hasards de sueurs nouvelles nées
et dès que les rôles emportent les légendes
là où les sons obtiennent le fard à déprendre
sur les voiles de larmes encore rugueuses
que le parage a abandonné derrière lui
des papillons de nuit aux teintes obscurantes
pour ce que leur vie arrête en ce royaume
soudain allument de biais sans que l’os y consente
les us inespérés de mondes en dense et séculiers
et les dés à découdre du moins résolvent les passés
et au chas des jeux de pôles se faufilent d’autres étés
si l’écho des odes après-voir offre la merveille
même surgie d’ailleurs où l’âme se porte sans appareil
Poème publié dans l’anthologie Une salve d’avenir. L’espoir, anthologie poétique, parue chez Gallimard en Mars 2004
Poème
de l’instant
Faut-il des murs pour faire une maison ?
lève le bras pour arrêter un taxi
lève le bras pour arrêter un coup
lève le bras pour arrêter la pluie
mets ton corps en travers
Cheyne / Prix de la Vocation 2022