Phoenix
1er janvier 2016
Phoenix n°20
Valérie Huet
Karim de Broucker
Léon-Gabriel Gros
Mémoire Jean Joubert - Daniel Fabre - Jean Wahl
Archipel Thierry Laget - Jean Blot
Cinécure Pierre Stéphane Murat - Jean Romain Pinguet
Lectures
1er octobre 2015
Phoenix n°19
Bruno Doucey, poète invité
Pierre Kobel, Françoise Siri, Stéphane Bataillon, Nimrod, Murielle Szac, Michel Menaché, René Depestre.
1er juin 2015
Phoenix n°17
Jacques Lèbre
François Bordes - Alain Levêque - Jean-Pierre Lemaire
Carole Florentin - Judith Chavanne, Jean-Baptiste Para…
1er novembre 2014
Phoenix n°15
Jean-Claude Xuereb
Partage des voix
Mémoire Charles Dobzynski
Voix d’ailleurs Olivier Friggieri
Chronique de Jean Blot
Sporades Emmanuelle Guattari - Sophie Klimis - Dominique Le Brun
Mise en scène &arts
Lectures
1er juin 2014
Phoenix n°13
Jeanine Baude
« Je commençais à parler. Des mots que je ne m’étais jamais entendu prononcer auparavant sont venus jaillir abondamment, de plus en plus vite. Ils sont venus avec une intensité passionnée… Le public avait disparu, le hall lui-même avait disparu ; j’étais seulement consciente de mes propres mots, de mon chant extatique. »
Prix Vitale et Arnold Blokh 2014 de la Fondation de (…)
1er janvier 2014
Phoenix N°12
Numéro spécial Prix Léon-Gabriel Gros
Martino Baldi
Capitoli della commedia
Chapitres de la Comédie
traduit par Valérie Brantôme
suivi de "Léon-Gabriel Gros, le saint Jean-Baptiste de la poésie" par Alain Paire et de trois poèmes de Saint-Jean du désert de Léon-Gabriel Gros
Poème
de l’instant
Lettres à Sophie Volland
10 juillet 1759,
J’écris sans voir. Je suis venu ; je voulais vous baiser la main et m’en retourner. Je m’en retournerai sans cette récompense ; mais ne serai-je pas assez récompensé si je vous ai montré combien je vous aime ? Il est neuf heures, je vous écris que je vous aime. Je veux du moins vous l’écrire ; mais je ne sais si la plume se prête à mon désir. Ne viendrez-vous point pour que je vous le dise et que je m’enfuie ?
Adieu, ma Sophie, bonsoir ; votre cœur ne vous dit donc pas que je suis ici ? Voilà la première fois que j’écris dans les ténèbres : cette situation devrait m’inspirer des choses bien tendres. Je n’en éprouve qu’une : je ne saurais sortir d’ici. L’espoir de vous voir un moment m’y retient, et j’y continue de vous parler, sans savoir si j’y forme des caractères. Partout où il n’y aura rien, lisez que je vous aime.