Paul Farellier

Né à Paris en 1934.
Carrière de juriste international, dans l’industrie. Vers la cinquantaine, publication d’un premier livre de poésie à partir d’une production retenue longtemps inédite. Plusieurs autres ouvrages ont ensuite paru, et Paul Farellier a figuré au sommaire de nombreuses chroniques de poésie.

Extrait

Tes rives finir (extrait)

C’est le soir

ce n’est plus de l’or.
Un mur tombe en poussière.

Descente, pas davantage ;
arrêt brusque des machines

et cette chemise de silence,
douce et fraîche sur la peau.

Maintenant nous venons près du bord.
Invités à jongler sur notre vertige,

croyons-nous encore ?
Le sens tient-il à voix basse ?

Oserons-nous vous attendre,
promesse accomplie,

face éternelle à nos yeux de cendre ?

Bibliographie

  • L’intempérie douce, le Pont de l’Epéé, 1984 (épuisé)
  • L’Ile-cicatrice suivi de L’Invisible, le Pont de l’Epéé, 1987 (épuisé)
  • Une main si simple, le Pont de l’eau, 1989 (épuisé)
  • Où la lumière s’abrège, La Bartavelle, 1993
  • A l’obscur et au vent, l’Harmattan, 1996
  • Dans la nuit passante, L’Arbre à parole, 2000