Pâle si la nuit
Auteur : Mikaël Hautchamp

Extrait :
Pâle si jamais la nuit. Si jamais le vent attendu sur les pas. Enfin. Si les plaintes accrochés aux torrents. A l’obscur des torrents détournés. Pris. Pâle si le vent sur les pas reconnus. Pas effacés dans la pente où plus nul chemin.
Poème
de l’instant
Coplas
Admire l’étonnante chose :
mon ombre posée sur le mur
et à la fenêtre la lune !
José Bergamín, « Coplas », Traduction de L.-F. Delisse, Revue Caravanes 8, Éditions Phébus, 2003.