Ô toi qui le savais
Auteur : Jean-Claude Martin

L’amour, pour parodier Clemenceau, est sans doute une chose trop sérieuse pour être laissée aux seuls amoureux. Encore moins aux poètes, qui trafiquent tout ce qu’ils touchent. A qui se fier ? N’ayant pas d’idée préconçue sur la question, j’ai comme tout un chacun essayé de voir ce qu’il en était. Dans diverses passions. Je veux dire : pas uniquement dans la passion sentimentale ou érotique (ou les deux). Suis-je plus avancé ? A vous de voir (de lire plutôt). Une chose est sûre : comme en toutes choses, ça vaut toujours le coup de commencer…
J. C. Martin
« Jean-Claude Martin reprend donc dans son livre le motif de l’amour ou du désir impossible (du désir plutôt que de l’amour) qui a nourri tant d’œuvres poétiques, de Jaufré Rudel à Ronsard, à Lamartine ou Renée Vivien, et tant d’autres. « Reprendre », mais non pas imiter ni s’inscrire dans un académisme ; pour vivre au contraire un motif en somme universel, dans la singularité d’une écriture – comme ce fut le cas pour tous les poètes qui furent emportés par ce motif. »
James Sacré
Paru le 26 mai 2020
Éditeur : Le Temps des cerises
Genre de la parution : Recueil
Support : Livre papier
Poème
de l’instant
La Langue verte
Je cherche et je lance la langue verte
avec des mots debout
qui battent l’enfer sur l’enclume
à la force éphémère de l’écume