N°32 de la revue Poésie 1/ Vagabondages

Spéciale numéro André Frédérique
Ami et complice de Raymond Queneau, Boris Vian, Jean Tardieu, Alexandre Vialatte, Chaval, Jean Carmet, Ionesco, Raymond Castans, Jean Chouquet, le pharmacien-poète André Frédérique – ses proches l’appelaient « Fred » - a traversé l’existence de part en part en tragique dandy de l’humour noir. Son art était celui des mots qu’il triturait, manipulait, maltraitait ; des mots avec lesquels il jouait un jeu mortel. De ce jeu – sorte de roulette sans revolver – il est mort, en prenant congé, par fatigue de vivre, le 17 mai 1957, à l’âge de quarante-deux ans.
Avant de se tuer, André Frédérique tua le temps dans les rôles successifs de : pharmacien, poète, échotier, pharmacien-bis, courant d’air, poète (toujours), homme de radio, scénariste, mystificateur, poète (encore).
Son œuvre, jusque-là un peu éparpillée parce qu’il ne s’en souciait guère, est ici bien représentée dans ce numéro spécial de Poésie 1 / Vagabondages.
Poème
de l’instant
Le poète et son ombre
Transformations, visions incarnations, ascensions, locomotion, explorations, pérégrinations, excursions, stations, cosmogonies, fantasmagories, rêveries, folâtries, facéties, lubies. - Métamorphoses, métempsychoses et autre chose.
Éditions Seghers / 2023