Les Hommes sans Épaules Éditions
Genre : revue et édition
les.hse@orange.fr
Auteurs publiés
Sarane Alexandrian, Jacques Aramburu, Serge Brindeau, Guy Chambelland, Paul Farellier, Georges Jean, Herri Kereroudan, Yves Martin, Michel Merlen, Thérèse Plantier, Jean-Pierre Védrines
9 janvier 2023
La face proscrite
« On pourrait parler ici, plutôt que d’un sujet ou d’une thématique poétique, de l’argument d’un ballet comprenant trois épisodes se liant rythmiquement, s’acheminant par les voies de la pensée et de l’introspection. Un mouvement glisse ainsi, se profile sur les planches de l’imaginaire, la scène sacrée des fondamentaux du corps et de l’être : le visage, une histoire brève, très arbitraire du visage à travers les siècles, les origines de la parole, les articulations premières et symboliques du verbe — j’ai (…)
27 septembre 2022
Cahiers littéraires 54
Les Hommes sans Épaules
Dossier : Tchicaya U TAM’SI, le poète écorché du fleuve Congo Numéro 54 354 pages
Sommaire du numéro
Editorial : À propos de la « race », par René DEPESTRE
Ainsi furent les Wah 1 : Poèmes de Yvan GOLL, David DIOP, Lamine DIAKHATE, Christopher OKIGBO, Jean-Baptiste TATI-LOUTARD, Marc ROMBAUT, Breyten BREYTENBACH, Yambo OUOLOGUEM, Valentin-Yves MUDIMBE, Amadou Lamine SALL
Une Voix, une oeuvre 1 : "Léopold Sédar SENGHOR, le poète-Sénégal du fleuve universel", par Christophe (…)
22 mars 2022
Cahiers littéraires 53
Éditorial : La poésie des Damné(e)s ! , par Christophe DAUPHIN
Les Porteurs de Feu : Edouard J. MAUNICK, par César BIRÈNE, Yusef KOMUNYAKAA, par Christophe DAUPHIN, Cédric BARNAUD, Poèmes de Edouard J. MAUNICK, Yusef KOMUNYAKAA
Ainsi furent les Wah 1, Poètes aux Mascareignes : Poèmes de Evariste PARNY, Charles Marie René LECONTE DE LISLE, Charles BAUDELAIRE, Malcolm de CHAZAL, Loys MASSON, Jean ALBANY, Boris GAMALEYA, Raymond FARINA, Ananda DEVI, Catherine BOUDET
Dossier : Edouard J. MAUNICK, le (…)
12 octobre 2020
Totem normand pour un soleil noir
« L’œil à l’abîme » ou à la merveille, Christophe Dauphin pense que « les utopies du cœur donnent aux mots les sommets de vivre et de rêver ». Mais il n’ignore pas que l’Histoire nous préface et nous achemine vers la grande nuit sacrificielle, que l’ombre et la lumière sont des gotons qui couchent ensemble, que l’injustice est l’un des brins de notre osier et la Beauté le masque du terrible.
« Pas un espace sans combat », pas un mot sans cri : puissance et jaillissements constants d’une inquiétude, attisée (…)
14 juillet 2020
Les Hommes sans épaules n°50
Dossier : René DEPESTRE ou l’Odyssée de l’Homme-Rage de vivre
Éditorial : Éditorial d’une colère coronavirienne, qui a tué le poète Guy Chaty ?, Christophe DAUPHIN, Poèmes de Guy CHATY, Yves NAMUR
Les Porteurs de Feu : René DEPESTRE, par Christophe DAUPHIN, Pierre-Alain TÂCHE, par Paul FARELLIER, Poèmes de René DEPESTRE, Pierre-Alain TÂCHE
Ainsi furent les Wah 1 : Poèmes de Christian VIGUIE, Jean-Pierre OTTE, Philippe BARMA, Philippe MONNEVEUX, Béatrice PAILLER, Denis PETIT-BENOPOULOS, Anne PESLIER, (…)
1er septembre 2019
Les Hommes sans épaules n°48
Éditorial : "La poésie en jeu", manifeste inédit, par Sarane ALEXANDRIAN
Les Porteurs de Feu : César MORO, par André COYNÉ, Jorge NAJAR, Roland BUSSELEN, par Christophe DAUPHIN, Poèmes de César MORO, Roland BUSSELEN
Ainsi furent les Wah 1 : Poèmes de Marie-Claire BANCQUART, XAVIER FRANDON, Cyrille GUILBERT, Jean-Pierre ELOIRE
Dossier : "GEORGES HENEIN, la part de sable de l’esprit frappeur", par Sarane ALEXANDRIAN, avec des textes de Guy CHAMBELLAND, Yves BONNEFOY, Henri MICHAUX, Joyce MANSOUR, (…)
1er septembre 2019
Théorie de l’émerveil
Le nom d’Adeline Baldacchino a surgi comme un météore avec une première publication en 1999, à l’âge de dix-sept ans. Vingt ans plus tard, Adeline Baldacchino n’a pas démérité de son engagement poétique, qu’elle porte avec une fougue, un enthousiasme contagieux. Et cet enthousiasme, nous le retrouvons au sein de Théorie de l’émerveil, qui est, à ce jour, son livre le plus ambitieux en poésie.
« Je suis l’Émerveillée », écrivait-elle déjà en mars 2000, dans un poème. Cet ensemble inédit, à l’exception de (…)
6 mars 2019
Les Hommes sans épaules n°47
Sommaire du numéro
Editorial : "La vie c’est beaucoup plus que la vie, quand on la surnomme : Poésie !", par François MONTMANEIX
Les Porteurs de Feu : Pierre DELLA FAILLE, par Christophe DAUPHIN, Jacques CRICKILLON, François MONTMANEIX, par Christophe DAUPHIN, Poèmes de Pierre DELLA FAILLE, François MONTMANEIX
Ainsi furent les Wah : Poèmes de IMASANGO, Adeline BALDACCHINO, Natasha KANAPE FONTAINE, Emmanuelle LE CAM, Hamid TIBOUCHI, André LOUBRADOU, Franck BALANDIER
Dossier : Poètes à TAHITI par (…)
18 décembre 2018
Journal Inédit d’Ilarie Voronca
En 1933, Ilarie Voronca, figure phare du constructivisme roumain, poète et théoricien de l’intégralisme, s’installe à Paris. En France, il n’est plus le chantre individuel, son moi s’épanouit dans toutes les voix : Je veux me mêler à cette foule. Je partage sa vie. Voronca devient le poète anonyme, de la foule et toujours le visionnaire de l’invisible. Mais l’apparente euphorie qui émane de sa création comme de sa personnalité cache bien mal l’angoisse qui le ronge souterrainement. À Paris, au soir du 4 (…)
1er novembre 2018
Les Hommes sans Epaules n°46
SOMMAIRE
Éditorial : "Dans toute ma vie", par Fernando ARRABAL
Les Porteurs de Feu : Erri DE LUCA, par Karel HADEK, Luis MIZON, par Christophe DAUPHIN, Poèmes de Erri DE LUCA, Luis MIZON
Ainsi furent les WAH 1 : Poèmes de Fernando ARRABAL, FRANKÉTIENNE, Éric SÉNÉCAL, Jacques MORIN, Patricia SUESCUM
Dossier : Bernard HREGLICH, un réalisme incandescent, par Thomas DEMOULIN, avec des textes de Max ALHAU, Fulvio CACCIA, François DE BOISSEUIL, Werner LAMBERSY, Franck VENAILLE, Lionel RAY, Poèmes de (…)
Poème
de l’instant
Bientôt le soleil
« Je ne cherche pas l’essor, l’oubli, la grâce, je sais qu’ils me sont impossibles. Et d’ailleurs je ne le voudrais pas. L’ange me fait peur. Non, je cherche la présence et le poids, ou plus exactement la présence me cherche, le poids me trouve, le poids sur moi de la lumière comme un mur, la présence à plein regard de la mer qui fait masse ou du feuillage hanté par le ciel. De sorte que les jours de timidité, ou de trop fort vouloir, je reste pris dans la glu du moment, prisonnier du trop plein jusqu’à la nausée. Les jours de décision, j’allais dire de légèreté mais ne te vante pas, je vois sortir de moi une réponse, plus ou moins claire, plus ou moins simple, plus ou moins forte. Content ? Non, jamais content. Mais, quand même, content. »