Le jour du jour : Infernalise
On ne sait jamais comme on pense
quand on y pense
c’est à crever
Penser qu’on pense :
infernalise
Penser,
c’est d’abord la chair
Penser langager corps
et pas savoir comment l’accès :
ça fait BOUKAN
Penser ça rebondit
pas plus loin que la chair
Penser :
c’est corps qui déboule
Le chaos c’est d’abord tout moi
Penser la pensée c’est terrible :
c’est l’infernal du corps en vie
Poème extrait de Qui journal fait voyage
© Éditions Atelier de l’agneau
Reproduit avec l’aimable autorisation des Éditions Atelier de l’agneau
Poème
de l’instant
Un Temps fécond
Il est un homme, ailleurs, que le voyage habite, qui prend son dû au négoce du jour.
Léon Bralda, Un Temps fécond, Éditions Henry, 2019.