Le Cormier
1er juin 2012
L’envers d’Anne Penders
"Parfois, on retourne un caillou. On se demande s’il a déjà bougé.
Parfois. L’évidence qu’il n’est que - provisoirement à l’arrêt.
Cela ne résout pas la question du début."
1er novembre 2011
La poésie brésilienne aujourd’hui
Ricardo Aleixo
Francisco Alvim
Arnaldo Antunes
Carlito Azevedo
Paulo Henriques Britto
Augusto de Campos
Ricardo Domeneck
Marilia Garcia
Paula Glenadel
Julio Castanon Guimaraes
Lu Menezes
Nuno Ramos
Claudia Roquette-Pinto
Alice Ruiz
Zuca Sardan
Marcos Siscar
Cette anthologie publiée à l’occasion d’Europalia.Brésil réunit en édition bilingue portugais -français seize poètes qui ont changé ou sont en train de changer le paysage littéraire brésilien.
Bien que la poésie foisonne au (…)
1er mai 2011
Couleurs d’un éveil de Philippe Jones
"plus de voix, quelques gestes incertains sous la brume, mais le passé, au fond des yeux, brillant encore ; se mouvoir lentement dan un lointain regard ; un bruit d’avion grandit et passe, efface ailleurs ; la marche se poursuit et s’ouvre à la culbute"
1er septembre 2010
Groupuscules du vertige de Kang Byung Ki
"7.
Je vagabonde au temps des nouvelles reliques. Et je reste de moi des paquetages défaits, hère d’être tumescent du réel. A ne pouvoir penser. Je veux dire : surgir auréolé d’un travail de cisailles. A ne pouvoir jouir du laminage des plaies, à l’impact de savoir que l’impact a touché. Mais l’espace de l’espace est troué d’hourvaris."
1er avril 2010
L’autre soleil de Sarah Plimton
"Lumière vive
l’oeil effilé affronte
l’air
que la lumière ravive
tranchant le long du ciel
pages bleues
jours imprimés
pressés
dans quelques routes dehors".
1er février 2009
Contre-jour
Contre Jour est un livre bref, d’une économie d’autant plus étonnante que son auteure parvient à condenser en quelques mots tout un univers de sensations qui sont dans un premier temps construites autour de couleurs et de formes et où les lieux minimalement évoqués sont présents à la manière d’une énigme. C’est alors sur un tout autre plan que se découvre la profondeur de cette écriture poétique d’une grande sobriété. Ce sont les effets d’étrangeté que porte cette écriture, c’est le sentiment de vertige (…)
1er janvier 2009
Tourbe de Pedro Serrano
"Je perds le son de ma voix.
je promène ma main sur mon corps, je m’écoule
vers un lointain désertique,
vers une mer sèche et vide,
vers une errance calcinée.
Je perds la clé des choses, leur lien.
J’erre sans paix ni âme dans le jour."
Poème
de l’instant
Poèmes
Au seuil du printemps, il est certains jours
Où la prairie se repose sous la neige dense,
Où les arbres font un bruit gai et sec,
Où le vent tiède est tendre et moelleux,
Où le corps s’étonne de sa légèreté,
Où l’on ne reconnaît plus sa maison,
Où la chanson qui déjà lassait
On la chante avec émoi, comme neuve.
Printemps 1915
Slepnévo