Le Castor Astral
Poésie contemporaine
Mode de diffusion
Volumen
Année de création : 1975
Nombre de parutions par an : 8 pour la poésie
Tirage moyen : 1000
Accepte de recevoir des manuscrits (mais les chances d’être publié sont minimes - sur une réception de 1500 manuscrits, un seul est publié)
Contact : Jean-Yves Reuzeau
tél : 01 48 40 14 95
castor.editeur@wanadoo.fr
jyreuzeau@wanadoo.fr
1er mai 2014
Thymus
Il s’agit ici d’essayer de retrouver une mémoire originelle, une genèse individuelle, une spiritualité naturelle, initiale. « Alors, alors seulement, aller vers ma propre mémoire… Celle de mes ancêtres proches, puis de mes parents immédiats, enfin celle des malades, invalides ou handicapés de ma famille… Or, essayer de retrouver mes propres mémoires, les miennes, les vraies, les crues, les possibles, les fausses… En désordre et au hasard de vieilles photographies, de diverses variantes et de remords (…)
1er mai 2014
Gens sérieux s’abstenir
"sonnets précis et sonnets vagues
la poésie se rend par vagues
vers des rivages trop connus
qui s’imaginent méconnus
On imagine les rivages
qui s’imaginent purs et sages
ou bouillonnent ou putrescents
alors que la marée descend
soi-même on s’imagine digne
de recueillir les lointains signes
de reconnaissance ou de vie
qu’à jamais l’océan dévie
de leur tracé vers d’autres vies
où le dieu vengeur les (…)
1er mai 2014
L’été sans fin de Franc Nichele
Michel Brume a-t-il jamais existé ? Franc Nichele ne se cache-t-il pas derrière cette doublure pour parler plus librement de lui-même ? Les cinquante et un poèmes constituant le corps principal du recueil forment un récit chronologique ponctué par les voyages, les rencontres féminines, les inaboutissements de l’auteur énigmatique de L’Été sans fin. Titre faisant référence à la vie éternellement ensoleillée des surfeurs (Endless Summer). Le commentaire de Franc Nichele éclaire la vie et la personnalité du (…)
1er mai 2014
Inuits dans la jungle n°5
John Kinsella
7 poètes italiens d’aujourd’hui
Ezra Pound
Piedad Bonnett
Denise Riley
Insistance de la poésie
Cahier de création
1er mars 2014
Mots de passe
Le mot de passe est une clé qui permet d’ouvrir un domaine secret et d’y pénétrer. On trouve ici des lieux et des acteurs très divers, des paysages, de minuscules insectes, le beau dieu de Thérouane ou l’histoire d’Actéon. Ce qui relie ces sujets, c’est l’idée que le plus petit insecte est porteur de l’univers entier, et que seule la poésie, grâce à ses « mots de passe », peut le faire sentir.
« Nous aurons lentement vieilli dans le fragile
avec ce paysage minime, qui s’ébroue
jusqu’à faire naître
tout (…)
1er septembre 2013
Elégies pour ma mère
Poète visionnaire, Seyhmus Dagtekin impressionne les auditeurs dans ses lectures publiques. Il imagine se faire un monde, une maison avec des mots qui ne seraient même pas les siens. Il croit au verbe, à la force instituante de la parole. Il est en quête permanente du lien fondateur entre le mot et les êtres. Élégies pour ma mère marque le lien profond qu’il entretient entre sa langue maternelle, le kurde, et sa langue d’adoption, le français. Il renoue ainsi avec le Kurdistan à travers la langue (…)
1er septembre 2013
Lapins, lapins de Luo YING
C’est de l’enfer dont il est question dans ces textes. La nouveauté est que la vision du lieu prolixement décrit par Dante revienne aujourd’hui, réadaptée à notre temps, de Chine. Double exotisme, en somme !
Luo Ying contredit l’expression classique de la sagesse taoïste, fondée sur un plus ou moins grand détachement vis-à-vis du pouvoir politique. Sa version ironique de l’Enfer exprime une critique universelle de nos sociétés modernes, tous horizons (…)
1er septembre 2013
Poésie irlandaise contemporaine
collectif collectif
Cette anthologie (bilingue) de poésie irlandaise contemporaine (textes parus depuis l’année 2000) vient combler un manque important dans la connaissance de la poésie européenne contemporaine. « Existe-t-il écrivain plus ancré dans sa terre natale et ses légendes, et en même temps plus ouvert au monde, que le poète irlandais ? » s’interroge Jacques Darras dans son éclairante préface. Cette poésie a reçu la consécration grâce au prix Nobel de littérature reçu par Seamus Heaney en 1995. (…)
1er juin 2013
Ici dans ça
Ici, ici par l’impossibilité de voir, ici par la scission du voir, tu te rappelles de la confusion liée au sommeil, à son manque, tu te rappelles de la bête, celle qui s’effondre dans la masse de ne plus voir, de l’absence de vision, la bête d’action, le çaction, toutes ces possibilités de sutures entrelaçantes, celles qui nouent le silence agissant à l’absence trouée du soi passivé, masse mouvante, masse de terre qui prend forme et sort du sol, sort de l’eau maternelle, qui sort d’on ne sait où, de (…)
1er juin 2013
Coeur chronique
Le « Lexique continu des émotions » est un recensement de ce qui a fait écho émotionnel et se trouve ici retranscrit tant en vers qu’en prose. L’absence d’ordre alphabétique se veut pied de nez ; c’est un jeu à l’intérieur du jeu, comme un désordre secret. « Penser/classer », disait Perec, avec aussi une dimension de jeu, soit le besoin, et dans le jeu même, de s’y retrouver. Le projet prend à la lettre la fameuse expression de work in progress : une œuvre quasiment « in-finissable ». « Continu » indique donc (…)
Poème
de l’instant
Le Cimetière marin
Le vent se lève !… Il faut tenter de vivre !