Le Castor Astral
Poésie contemporaine
Mode de diffusion
Volumen
Année de création : 1975
Nombre de parutions par an : 8 pour la poésie
Tirage moyen : 1000
Accepte de recevoir des manuscrits (mais les chances d’être publié sont minimes - sur une réception de 1500 manuscrits, un seul est publié)
Contact : Jean-Yves Reuzeau
tél : 01 48 40 14 95
castor.editeur@wanadoo.fr
jyreuzeau@wanadoo.fr
1er juin 2013
Après le tremblement
Après le tremblement clôt à la fois un triptyque et ouvre un cycle nouveau. Avec Le Travail du poumon se disait la langue qui dans la langue respire, l’italien « poumonnant » à l’intérieur du français. Puis est venu La Réinvention de l’oubli où déjà le tremblement, celui de la terre de là-bas, de l’origine donc, a touillé dans le système voulant que de l’oubli ou de la mémoire, ce fût cette dernière qui toujours rafle la mise. Et voici Après le tremblement, qui est la mise à mort du poumon. Le 6 avril 2009, ce (…)
1er avril 2013
La dernière écriture du simplicié
Matthieu Messagier s’est imposé depuis les années 1970 comme l’auteur d’une œuvre singulière marquée par une syntaxe brisée et un sens de la vitesse qui, décuplant la force sonore du vers comme sa souplesse rythmique, pulvérise l’immédiateté d’un sens univoque au profit d’un kaléidoscope de sensations. La dernière écriture du simplicité prolonge cette démarche unique dans la poésie contemporaine francophone. Matthieu Messagier, immobilisé dans un moulin, isolé dans une forêt à laquelle il appartient, sans (…)
1er avril 2013
Et pendant ce temps-là
« D’après Fukushima, tel fut d’abord le titre de ce livre. Commencé dans la campagne normande peu avant la catastrophe nucléaire du 11 mars 2011, il fut marqué par ses retombées et les nouvelles qui l’entourèrent. Un séjour d’études au Japon dut être remis à l’automne. La seconde partie de ce livre en dit les occurrences. »
Jean-Luc Steinmetz
« La grâce de tout poème authentique – ainsi que ceux que signe ici Jean-Luc Steinmetz – est de se relier à tous les autres et de les relier à l’intérieur de lui (…)
1er mars 2013
Journal de la lumière & journal de l’ombre
Préface de Bernard Noël Peinture de Marc Feld
« On croit s’avancer dans l’évidence et on se retrouve dans l’inconnu », écrit Bernard Noël dans sa préface à Journal de la lumière & journal de l’ombre. Cette phrase est certainement la clé d’un livre qui s’emploie à déjouer la logique des lumières et des ombres, qui sont nos doubles, nos complices ou nos impostures. Le sentier emprunté est celui d’une forme à deux modules : de brefs tercets y alternent avec des proses, le tout entrecoupé de fables, de (…)
1er octobre 2012
Laisser verdure
« Sous l’éclairage de ce que Maurice Denis disait d’un tableau, on pourra se rappeler qu’un poème, avant d’être un instant donné, l’éclair d’une rencontre, une rêverie en marche, un monde habité, est essentiellement un espace plan recouvert de mots en un certain ordre assemblés. Ce sont les désordres de cet ordre-là que l’auteur est allé interroger. De leurs innombrables et incessantes réponses – l’une prenant aussitôt la place de l’autre –, il a tenté de réunir les voies et de rassembler les voix : celles-là (…)
1er septembre 2012
D’autres annonciations
poèmes 1980-2012
"La douleur : notre fruit
plus écarlate que le sel.
Nous aimions comme on pleure en rêve
absents
et le coeur posé à côté de nous
sur la margelle…"
1er juin 2012
Longtemps j’ai cru mon père immortel
"pendant plus d’un demi-siècle
je ne l’ai pas vu vieillir
inoxydable au comptoir
increvable au volant
un ogre devant l’assiette
toujours ce malicieux désir de durer
longtemps j’ai cru
mon père immortel"
1er mai 2012
Et chaque lent crépuscule de Wilfred Owen
traduit par Barthélémy Dussert et Xavier Hanotte
Mise à l’honneur par Benjamin Britten dans son célèbre War Requiem, aujourd’hui traduite par Barthélémy Dussert et Xavier Hanotte, l’œuvre de Wilfred Owen, aussi poignante que brève est enfin rendue accessible au public français par le biais d’un choix de poèmes et de lettres. Un immense poète à découvrir.
Depuis leur première parution en 1920, ces poèmes ont été constamment réédités en Angleterre. Au fil du temps, l’œuvre de Wilfred Owen a dépassé son statut (…)
1er avril 2012
Violente vie
La poésie de Marie-Claire Bancquart est attentive aux mots et aux rythmes, exigeante dans la recherche de l’expression la plus simple et la plus serrée possible. Cette écriture interroge et explore l’étrangeté de notre condition : la joie devant l’objet, la bête ou l’arbre, sans oublier l’amitié ni l’amour – mais, inversement, la violence des guerres et le caractère fatal de notre mort. Elle tente ainsi de constituer un univers très concret de communication entre l’homme et les autres espèces, entre (…)
1er mars 2012
Qui surligne le vide avec un cœur fluo ? de Fabrice Melquiot
« Je voudrais qu’écrire de la poésie soit la chose la plus simple du monde. Je voudrais que ce soit simple d’en lire. Je voudrais que ce soit donné à tout le monde. Je voudrais que tout le monde sache que c’est simple et que c’est donné. Je voudrais que chaque poème se rêve en amant, ami, père ou musique. Je voudrais que, plus tard, ma fille lise ces poèmes sans penser que son père est un ringard. Je voudrais parler à chacun comme à un ami. Je voudrais que chacun reçoive ces poèmes comme une solide Qui (…)
Poème
de l’instant
« Mon père se tait… »
Mon père se tait
et cela fait grandir une route
s’allonger une voie devant
peuplée de fleurs et de fantômes
que je peux embrasser dans mon propre silence.
Contre-Allées #43 / 2021