LansKine


Maison d’édition nantaise et parisienne, LansKine attentive à la modernité, publie principalement de la poésie et des textes littéraires d’auteurs francophones porteurs d’une exigence langagière ou d’un ton…

En 2023, à l’occasion des 15 ans de la maison, deux nouvelles collections voient le jour : « Les livres à 5 pattes » et « Les livres de poche ».

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39 rue Félix Thomas

44000

Nantes

Rivages oubliés

24 mai 2019

Rivages oubliés

Chrétien d’Orient en Syrie, Gebran Saad est devenu un étranger dans son propre pays en raison de la guerre et en raison de sa religion. Il a dû alors s’exiler, comme beaucoup de ses compatriotes (« Le Poème de Syrie » ou encore « Pilules et talisman dans la poche de l’immigré »). L’exil, dans sa poésie toute en délicatesse et élégance, devient voyage, rencontre, car, comme le dit la grande poétesse libano-syrienne Etel Adnan dans la préface de ce recueil « le malheur ne peut se vivre que comme un voyage, un (…)

Transport commun

9 mai 2019

Transport commun

Qu’il s’agisse de voyage ou de traversée, d’amour ou d’ambition,Transport commun nous achemine entre politique et intime, intime etuniversel, toujours avec la violente franchise qui caractérise l’écriture de Rim Battal. Tanger, où se côtoient l’occidental voyageur et la misère, Melania Trump et la sainteté de la playmate, ou encore la vie d’une jeune femme, l’amour, la maternité, tels sont les thèmes qui parcourent le (…)

Transparaître

8 février 2019

Transparaître

Les questions de l’enfermement et du mutisme traversent son oeuvre, qui traite aussi des questions du genre, des relations hommes/femmes, des effets de l’altérité, de la place donnée à la sexualité. Son travail sur la langue repousse les frontières du sens en le déjouant, bouscule les codes syntaxiques, explore l’espace linguistique en toute liberté.Dans Transparaître, l’auteure tente de circonscrire, à partir de son expérience et dans un style frontal et accessible quoique toujours poétique, ce qui (…)

je neige (entre les mots de villon)

4 novembre 2018

je neige (entre les mots de villon)

Dire les mots absents de la poésie de Villon, parler depuis les interstices entre ses mots. S’enfoncer dans la béance. Faire entendre ce qui reste quand on met à terre les poèmes. Le mouvement qui ondoie sous les mots, ou juste avant les mots. Cette impulsion d’écrire qui a été sienne. Ressaisir l’ondulation entre la vie du poète et son oeuvre, ce qui sourd juste entre les faits actés dans les nombreuses biographies et les ballades des Lais et du Testament. Dire le devenir poème. Un espace blanc strié. (…)

La porte le rêve

12 octobre 2018

La porte le rêve

Récit d’une histoire vécue, la porte, le rêve se veut combat contre ce qui minimise le travail et l’importance de l’activité onirique — que celle-ci se manifeste durant la nuit, ou durant le jour ; qu’elle se limite apparemment à une intimité ou bien s’inscrive, de façon évidente, en un intérêt commun, pour tous.
Combat, parce que tout d’abord témoignage : c’est avec la plus grande rigueur que Christophe Lamiot Enos, puis Chelsea Mortenson, en de superbes aquarelles, se sont voués à exprimer ce qui s’est (…)

La somme de ce que nous sommes

1er avril 2018

La somme de ce que nous sommes

À présent, le ciel est bleu. Avez-vous remarqué comme le ciel d’alors était bleu ? Toujours bleu ? Bleu dans la chair de nos souvenirs. Bleu dans la conscience aiguë que nous en avions. Est-ce parce que nous ne sortions que lorsqu’il faisait beau ? Ou est-ce parce que le temps gomme les nuages ? Je ne sais, mais avançons cette hypothèse : si le ciel est toujours bleu, c’est que l’enfance est le lieu de la clarté la plus vive (clarté du commencement, clarté du point d’origine). Si le ciel est toujours (…)

Demain l'instant du large

1er avril 2017

Demain l’instant du large

La mer omniprésente et l’homme part, à la recherche d’un ailleurs. tu iras sans prudence dans le vent qui dure rien ne t’oblige à te souvenir des coutumes…

Au bord de Sereine Berlottier

2 mars 2017

Au bord de Sereine Berlottier

Pour accompagner ceux qui vont mourir, il faut des mots. Dessiner un lieu pour l’adresse, une adresse vivante, obstinée. Abriter le récit dans le poème. Accueillir le fragmentaire, laisser le temps habiter le livre, ses boucles, ses réminiscences, ses trous. Tenir au bord et continuer.
Au Bord, premier volume de la collection Poéfilm, un vidéo-poème réalisé par Sébastien Rongier avec Sereine Berlottier et Jean-Yves Bernhard au saxo accompagne le livre à retrouver sur viméo. (…)

Concessions chinoises

1er décembre 2016

Concessions chinoises

L’Empire du Milieu est happé par une évolution galopante, "Concessions chinoises" en donne une description sensible et réaliste mais reliée à son histoire. Ce texte poétique interroge aussi la société occidentale, prise en otage entre vitesse, technologie, recherche du gain à tout prix et sa fascination d’un orient fantasmé qui n’est plus.
Ce livre n’est pas une relation de voyage mais, comme l’évoque la polysémie du titre, une relation d’effroi fasciné dans une langue apparemment tranquille et simple à (…)

Veille de Nathalie Michel

1er décembre 2016

Veille de Nathalie Michel

"Est-il donc journal ? Non pas récit des jours mais autre chose, l’en soi réel lié aux sensations émises par tout ? Béquille au poème qui ne se fait plus ? Nécessaire." Ce texte, nécessaire, comme le sont l’air, l’eau, les mots pour dire un monde complexe et beau.

Poème
de l’instant

Ma vie est une chanson

On me demande parfois d’où je viens
Et je réponds « Je n’en sais rien
Depuis longtemps je suis sur le chemin
Qui me conduit jusqu’ici
Mais je sais que je suis né de l’amour
De la terre avec le soleil »

Francis Bebey, 1929-2001, « Ma vie est une chanson », Anthologie africaine : poésie , Éditions Hatier, 2001.