La lune bleue
Descriptif : Pourquoi "la Lune bleue" ? C’est le nom que l’on donne à la treizième pleine lune de l’année, un fait assez rare puisqu’une année ne doit normalement en avoir que douze. Par ce nom, l’éditrice veut souligner l’aspect rare et éphémère de sa petite collection de livres de poésie. Il n’existe que cinquante exemplaires de chaque livre, constitué de cinq tirages de tête (image originale de l’artiste et texte manuscrit du poète). L’éditrice souhaite aussi une parfaite parité entre les poètes (comme la double face de la lune), c’est pourquoi elle publie "en couple" deux poètes, un homme et une femme.
Les éditions de la Lune bleue publient uniquement les poètes et artistes contemporains, vivants et ancrés dans la société d’aujourd’hui. C’est une petite maison ouverte aux poètes et artistes du monde.
Année de création : 2010
Nombre de parutions par an : 6
Tirage limité à 50 exemplaires (numérotés et signés par les auteurs)
n’accepte pas de recevoir des manuscrits
éditrice : Lydia Padellec
editionslunebleue@yahoo.fr
Quelques poètes édités :
Myriam Montoya
Salah Al Hamdani
Maximine
Quelques parutions :
Le ciel si pâle de Jeanne Painchaud avec les images d’Ivan Sigg (2011) épuisé
L’arbre debout de Daniel Py avec les gravures de Vincent Rougier (2011)
Indéfinitif présent de Mario Urbanet avec les aquarelles d’Alexandrine Lang (2011)
Désir d’Afrique de Monico de Miniac avec les images d’Annie Schetrite (2011, épuisé)
Le sémaphore du temps de Maggy de Coster avec les peintures d’Irène Shraer (2010)
Une averse de loin de Salah Al Hamdani (bilingue français/arabe) avec les images de Lydia Padellec (2010)
Mon amour mes horizons de Maximine avec les images de Motoko Tachikawa (2010)
Au plateau des Glières d’Hervé Martin avec les gravures de Valérie Loiseau (2010)
Chante Nuit étoilée de Pablo Poblète avec ses pastels (2010)
Boussole du jour de Myriam Montoya (bilingue espagnol/français) avec les encres de Lydia Padellec (2010) épuisé
1er septembre 2016
Chanson de l’air tremblant
Extrait
A la dérobée
le temps d’une photo
à midi écrasant
je rejoignais le poème
par un hasard caraïbe
ainsi l’on découvre
bouche brûlante
une clairière
après avoir longtemps
marché dans la forêt
1er septembre 2016
Bruissements d’origine
Extrait
TRAVERSER, la blancheur
Ressacs, boréale
zone verbale
Tu dis cette voix vient du poème
tu dis le poème vient du silence
blessure déroutée née des giboulées
enfance vidée de vies obscures
ça s’entend dans ta voix
là où nulle neige n’assassine le soleil
Tu manuscris l’éphémère :
1er septembre 2016
Ce que la Lune dit au jour
Sous la direction de Lydia Padellec :
Martine Audet, Josépĥine Bacon, Claudine Bertrand, Nicole Brossard, Denise Desautels, Hélène Dorion, Louise Dupré, Danielle Fournier, Virginie Francoeur, Laure Moralie, Jeanne Painchaud, Diane Régimbald et Ouanessa Younsi.
1er octobre 2015
L’heure lente
Laissez l’heure vivre son temps
donnez-lui l’espace d’un soir d’été
veillant les oliviers
1er juin 2015
Hokusai Ushant
"Hokusai Ushant" de Jeanine Baude, avec les acryliques de L.Padellec
Ushant
Enez Eusa
Ouessant
J’y rencontre Hokusai
dans les plis de la vague
la robe des roseaux
les stangs leur éclat
Signes se formant sur l’été
comme lames cisèlent
l’aube, son essor
Si printemps veut dire gorge
dans la plénitude du réel
1er juin 2015
Sacrés
Un petit livre en huit poèmes et cinq dessins tiré à 50 exemplaires. Autant dire que la hâte est de rigueur. Les poèmes aussi. Huit arbres sur du papier. Un petit jardin qui ressemble bien à celui du poète. Ses amis de bois, de feuilles et de lumière ; de graines aussi. Chacun a sa vie, ses souvenirs, sa présence. On entre ainsi dans le mystère de l’arbre et dans celui de l’amitié. Le graphisme et les couleurs accompagnent le silence.
J’ai trois ginkgos dans mon jardin
Le premier quelle allure
se (…)
1er février 2015
Fenêtre sur nuit
La nuit laisse
au ciel
une fenêtre vide
le temps d’un météore
elle porte en elle
la géométrie du cosmos
Poème
de l’instant
Soleil noir ta peau
Aucun souffle
cette immobilité
de pierre épuise
un siècle
me sépare
de ta peau
que je voudrais
minérale
pour fermer
mes doigts
sur elle comme
on chauffe
un caillou