La chair du monde
Auteur : Jean Paul Guibbert

Son premier recueil, Veines, composé en 1962, l’année ses vingt ans, publié deux ans plus tard et repris peu après dans Alyscamps (Mercure de France, 1966), lui vaut d’emblée l’admiration des plus grands : André Pieyre de Mandiargues, Yves Bonnefoy, Gaétan Picon lequel décèle en lui « la voix la plus personnelle et la plus persuasive qui ait surgi depuis des années » (1963).
Poème
de l’instant
« Mon père se tait… »
Mon père se tait
et cela fait grandir une route
s’allonger une voie devant
peuplée de fleurs et de fantômes
que je peux embrasser dans mon propre silence.
Benoît Reiss
Contre-Allées #43 / 2021
Contre-Allées #43 / 2021