La Mort n’est jamais comme
Auteur : Claude Ber

Claude Ber nous invite au « ménage des mots »,
à ce reste du silence des vies de ceux qui « fouillent l’ornière ». Le poème exsude de « l’emballement » et de la « tyrannie de la parole » d’une langue qui, ailleurs, s’affiche en romance(s) et, partout, se vautre à l’envi dans le creux du rien dit.
Pugnaces, ses « brides » accrochent la pensée au langage pour sortir du bruit ambiant que le poète, depuis toujours, refuse d’entendre. La poésie comme « machine à vivre » notre tragédie, ouvre sur l’impossible conjuration de la folie que nos temps d’arrangements s’échinent en vain à cataloguer pour leurrer nos corps et « lisser » nos cerveaux.
Poème
de l’instant
Terres renversées
vivre privé de temps
étranger à l’heure
privé de lieu
dans le poème vertigineux