L’herbe qui tremble
- L’herbe qui tremble
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25 rue Pradier
75019
Paris
12 octobre 2022
Ton nom maintenant
Peintures d’Alain Dulac
Préface de Marc Dugardin
Six cycles de poèmes, achevés par Véronique Wautier avant sa mort, forment ce recueil préparé et préfacé par Marc Dugardin. On y trouve du bleu matisse, une couleur neuve, inconnue et pourtant évidente à la lecture, une adresse au poète Mandelstam et à son cheval, un pays invincible parmi les guerres. D’un poème à l’autre, tout se trouve de son pays de mots. Tout s’entend, aussi, de sa fin indicible, dans une langue ultimement close par une bouleversante (…)
12 octobre 2022
L’épreuve
Peintures d’Isabelle Nouwynck
Dans son préambule, Philippe Lekeuche se penche sur le sens du travail du poète, après longtemps de poésie. « Faire » de la poésie, dit-il, est un « acte ». « Il n’y a pas de mots d’amour, il n’y a que des preuves d’amour, cela a un prix (par exemple donner sa vie), tout comme cette pratique de la poésie exige des renoncements, et même le sacrifice - je le souligne -, la question restant ouverte : le sacrifice de quoi ? On ne le sait pas, on l’apprend avec les années, dans (…)
12 octobre 2022
Jaune
La beauté dévisse l’équilibre. Nous rêvons tous d’être aimés à contretemps, en cet instant ou le timing n’est rien. Mon bel amour achromatique, arythmique. Mon jaune coupé de blanc.
Une même couleur relie les exilés de la réussite aux amoureux solitaires, les gilets jaunes à François d’Assise. Elle court ici d’un texte à l’autre, d’un vers à un poème en prose, d’une légende à un fragment, d’un haïku à une liste générée par intelligence artificielle… Car le jaune est avant tout couleur de la multitude, qu’elle (…)
12 octobre 2022
Un couteau dans la tête
Quel est ce crime présent partout toujours recommencé et jamais repéré mais toujours perpétré ce crime perpétué ?
13 mai 2022
Je souffle, et rien.
Je souffle, et rien est le poème du pays où vit Isabelle Lévesque. La description du fleuve, des falaises, du vent, de la faune et des oiseaux nous emmène dans les boucles de la Seine, là où celui à qui s’adressent les poèmes se rendit souvent pour y rêver et dessiner ses rêves.
Il me semble que l’écriture tourne chez Isabelle Lévesque autour d’un secret. Le secret étant cette façon de mettre à part, de séparer des lieux, des domaines, l’intime et le monde des autres par exemple, les morts et les vivants, (…)
13 mai 2022
Habitant le qui-vive
Sabine Dewulf a écrit les poèmes de ce livre en découvrant une œuvre tissée de l’artiste Ise. « Une œuvre nous devient nécessaire lorsque les liens que nous entretenons avec elle se déploient dans la durée, tout en se ramifiant pour ouvrir dans le cœur et l’esprit d’immenses perspectives. C’est ce qui s’est produit pour moi lorsque j’ai découvert ce Porte-monde conçu et réalisé par Ise (…). Sur ce visage isolé, qui se laisse entraîner par la Terre autant qu’il la soutient, j’ai d’abord projeté mon vertige (…)
20 avril 2022
Le mot Orage
Que restera-t-il de la foudre et de l’orage ? Des éclairs amoureux ? La cendre des villes ? Des gestes de pluie ? Que ce qui doit tomber tombe. C’est avec le feu dans la langue que Constance Chlore écrit nos tremblements, l’errance, la violence faite aux hommes, notre relation aux vivants. Poèmes courts, poèmes longs cherchent au rythme des battements d’ailes un espace plus large. Loin des gouttes de néant. Le feu est dans la phrase et éveille nos sens ; les vents arrivent, nous soulèvent. L’œil (…)
15 avril 2022
Derrière attendait l’espace
Couverture de Christian Gadair
Dans ce recueil Béatrice Marchal poursuit, en l’approfondissant, un exercice d’introspection et de libération commencé depuis longtemps par et grâce à la poésie. D’où son rôle salvateur, en l’occurrence de consolation – mot qui revient plusieurs fois. L’enjeu personnel encore une fois est d’accéder à une plus grande liberté intérieure.
13 avril 2022
Leçon de ténèbres
Peintures de Fabrice Rebeyrolle
Leçon de ténèbres est un poème. On y trouve un personnage : une femme appelée Line. Dans le pays de Line, le ciel semble trop étroit pour les nuages mais il y a quand même la place pour une salle de bal, une rivière, un pont métallique, un jardin avec fil à linge, des peupliers, des salamandres, des livres ouverts. De la place encore pour que passe le Tour de France. C’est un petit pays, une petite histoire, petite leçon de mort et de vie, de survie. En fait, un (…)
Poème
de l’instant
L’obstination du perce-neige
Désir violent de me désencombrer, dans le réel comme dans le symbolique.
Insomnie.