L’arbre à paroles Maison de la Poésie d’Amay
L’Arbre à paroles publie une cinquantaine de titres par an et compte à ce jour plus de cinq cents titres. Les éditions s’ouvrent en priorité à la poésie francophone de Belgique et recherchent des jeunes auteurs, tout en publiant des poètes de la Francophonie et des poèmes traduits, en édition bilingue. Neuf collections se partagent les titres : L’Arbre à paroles, Points d’orgue, Traverses, Le buisson ardent, Les petits bleus du Buisson ardent, l’Oeil à l’Oeuvre, Monde latin, Textimage, Maison de la poésie, et vient de s’ajouter la revue trimestrielle L’arbre à paroles.
Editions de poésie
Collection poésie étrangère
Poésie contemporaine
Collection poésie pour la jeunesse
Revue de poésie
Type de livres
encollé
Mode de diffusion, distribution
Aden Diffusion pour la Belgique
Auto-diffusion
Année de création : 1964
Nombre de parutions par an : environ 50
Tirage moyen : 500 ex.
Auteurs phares : Ayguesparse, Vincensini, Linze, Falaise
Accepte de recevoir des manuscrits.
Contact : David Giannoni
Tél : 00 32 (0) 85 315232
Fax : 00 32 (0) 85 315432
email : editions@maisondelapoesie.com
1er janvier 2012
Ce qui, la nuit
À combien d’anges
A-t-on déjà parlé ?
Combien d’autres
Entrevus
Dans ce creux d’une épaule,
Dont nous cherchons
Les traces encore
À genoux ?
Combien d’autres si bien,
Si mal ignorés,
À qui,
Désormais,
Nos yeux
Vont manquer ?
1er mai 2011
La flamme volée d’Ali Podrimja
"Tu n’es pas toujours chanson à être chantée
jamais tu n’es chanté jusqu’au bout
musique lourde
Et tu n’es pas chantée jusqu’au bout puisque ton
terme est la fin non achevée du monde
longue mort de l’homme"
1er février 2011
Parler silence d’Horia Badescu
"Nu étais-je
et la nuit me revêtit,
affamé étais-je
et les pommiers me nourrirent,
assoiffé étais-je
et les sources m’abreuvèrent,
harassé étais-je
et l’herbe du champ m’accueillit,
regardant en moi-même
nul soutien ne vis pour m’y appuyer."
1er octobre 2010
Ce jour/Empreinte de Joël-Claude Meffre
Suivi de : La voix au loin.
"Le secret du deuil est scellé parmi les flammes noires,
à peine perpeptibles,
qui se sont échappées de la poignée d’os placée
dans l’urne en verre…"
1er octobre 2010
Bouleversements de Josep M. Sala-Valldaura
Traduit du Catalan par Nathalie Bittoun-Debruyne.
"Sillage
La pluie des regrets ruisselle
et rive au creux des yeux le sel des larmes,
imprégnant la peau et la moelle des os.
Tu réclames la lumière, l’abri du soleil,
et une touche d’ombre embue ton regard :
un album peuplé de visages réconforte
les mots et les jours, les souvenirs et les adieux.
Ton refuge est une nuit humide
qui s’infiltre par les lézardes du poème
et suinte le long des murs de ton corps, de chez (…)
1er octobre 2010
Archives d’îles de Jacques Moulin
"Poèmes de terre
pur mise en vers
A bout de champ
Sillon repart
Le chou se plante dans la mesure du vers
S’élance et fait retour
Attend la rime
L’écho des choux"
1er octobre 2010
Vita Poetica de François Lallier
François Lallier nous propos non seulement un retour aux sources de la poésie occidentale, mais aussi une lecture précise, et pourrait-on dire, renouvelé d’auteurs latins tels que Catulle, Virgile et Horace.
1er septembre 2010
De ce bol vide, De ese tazon vacio de Silvia Vainberg
"1
Je ne descendrais plus
les échelons en latence
même pour tailler la pauvreté.
Ni le pont, celui qui se défait
sans pulsions qui souillent
la lumière penchée.
Etre l’illusion qui intercepte
le désordre de l’esquille
dans le diagramme du vide. "
1er juin 2010
Une odeur d’avant la neige de Paul Farellier
"La nouvelle orée,
cette fois sous l’ombruse puissance :
la porte de branches basses,
La chambre des arbres
douce à pénétrer ;
douce et mortelle demeure
que le silence établit :
dernière nuit, premier jour."
1er janvier 2010
L’homme aux nervures suivi de la transparente de Chantal Lammertyn
"Bouche-feuille
trop vite tombée dans l’automne
non encore écrite.
Langue enfermée
Lèvres sourdes, ténues
poursuivies par l’orage
d’une enfance sans nom."
Poème
de l’instant
L’unique réponse
Il y a les arbres,
il y a les branches,
mais en dessous,
sous l’écorce et l’adolescence,
il y a le geste qui sait,
le geste qui nous lance