L’amande intérieure de Gilles Plazy
La poésie est l’impossible du langage, chacun s’y heurtant la glotte, mais une voix tente de tenir parole, au plus juste, et d’ouvrir un dire intime à l’air du large. L’amande intérieure a été précédé par quatre recueils de poèmes, désormais à considérer comme des brouillons, dont témoignent quelques bribes ici recueillies.
Écrivain et plasticien, Gilles Plazy, né en 1942, est l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages (poésie, fiction, essais, documents) parmi lesquels, à La Part Commune, L’Incognito de Douarnenez (Georges Perros), Cézanne qui n’existe pas et Julien Gracq, en extrême attente. Il vit et travaille à Paris et à Trégunc (Finistère).
Poème
de l’instant
L’unique réponse
Il y a les arbres,
il y a les branches,
mais en dessous,
sous l’écorce et l’adolescence,
il y a le geste qui sait,
le geste qui nous lance