L’Amour là où les nuits sont vertes de Rienzi Crusz

grenés au fil d’une vie d’errance, expression à la fois sauvage et maîtrisée de bifurcations subies ou choisies, de passions comme d’amours domestiques, de récits de l’expérience quotidienne relevés par la magie de l’écriture, les poèmes de Rienzi Crusz, “Homme-Soleil” dans ses bottes de neige, donnent à entendre une musique fluide et syncopée de tonalités mêlées, à la fois simple et savante, grave, passionnée, riche en images syncrétiques, "tempérée" souvent par l’humour.
Dans la fusion des continents s’accomplit la création poétique, au cœur de variations saisonnières, sensorielles et exotiques.
L’Entretien
Deux cameras dressées comme des canons,
moi, l’Homme-Soleil,
tes yeux caressants,
et le compte à rebours…
Enjôleuse, tu me ramènes aux débuts,
avant les inventions dans la neige,
puis soudoies illico des braises souterraines :
ma fine glace canadienne
me fond dans la gorge,
la feuille d’érable se brouille sur mon passeport.
Poème
de l’instant
Paysage du Tout
Le désir de sentir qu’une main très habile gouverne l’économie du poème, ce désir-là est délié, ailé. Il grandit.