L’Act Mem
Comp’Act est un éditeur de création littéraire. Sans dogmatisme, il donne à lire des écritures nouvelles et différentes, à l’encontre du rewriting ambiant. Dans un geste éditorial souverain, Comp’Act, La Polygraphe et la Main de Singe offrent aux lecteurs attirés par la littérature “naissante” de véritables bibliothèques portables de création contemporaine, tout en s’efforçant de fournir de nombreuses informations sur les ouvrages mal connus du marché. Allez visiter le site de l’éditeur. Comp’Act fonctionne à la froide volonté et aux battements du coeur.
Genre
Collections de poésie contemporaine, classique, de poésie étrangère et de livres d’artiste : Morari, La Polygraphe, Scalène
Revue de poésie : La Polygraphe (revue), La Main de Singe (journal littéraire)
Type de livres
broché
Mode de diffusion, distribution – VPC
Distrubution : Union Distribution (Flammarion)
Diffusion : La Fédération Léo Scheer
Année de création : 1986
Nombre de parutions par an : 15/20
Tirage moyen : 700/1000
Auteurs phares (poésie et assimilé) : TOUS. Notamment chez les classiques : Héraclite, Qu Yuan (Chine ancienne), Hölderlin, Lenz, Hopkins, etc…
En traduction (édition souvent en bilingue) : Tous les auteurs ci-dessus, ainsi que (dans le désordre) : Andrea Zanzotto, Gianni D’Elia, Luciano Erba, Stefano Agosti, Cesare Ruffato (Italie), Gerrit Kouwenaar (Hollande), August Stramm, Arno Holz, Egon Schiele, Lilian Faschinger, Joannes Kühn (Allemagne+Autriche), Mariné Pétrossian (Arménie), Anthologie de la Poésie Chinoise Classique (Tang et Song), Anthologie de la Poésie Albanaise, Poésie roumaine, etc…
Poètes contemporains : Un cinquantaine, dont (dans le désordre) : Martin Rueff, Pascal Boulanger, Sophie Loizeau, Joseph Julien Guglielmi, Virginie Lalucq, Catherine Tresson, Carole Darricarrère, Patrick Laupin, Gilles Jallet, Thierry Martin-Scherrer, Xavier Maurel, Claude Adelen, Nadine Agostini, Jean-Pierre Chambon, Eugène Durif, Mathieu Bénézet, Alin Anseeuw, Andrée Barret, Véronique Vassiliou, Isabelle Zribi, Jean Todrani, Yves Boudier, Florence Pazzottu, Jacques Demarcq, Roger Dextre, Didier Malherbe, etc…
A paraître en 2005 : Philippe Blanchon, Armelle Leclerc, Hélène Sanguinetti, Eric Maclos, Alain Hélissen, Claude Minière, Anne Talvaz, William Carlos Williams, Paul Celan, etc…
Accepte de recevoir des manuscrits
(mais les manuscrits ne sont pas retournés)
Les éditions Comp’Act sont désormais fermées et transformées en "l’Act men", toujours dirigées par Henri Poncet
Editeur : Henri PONCET
Tél : 04 79 44 00 28
e-mail : henri.poncet@lactmem.com
1er novembre 2005
Pall mall – Journal 2000-2003 de Claude Minière
collection Morari
"Comment vivre, chaque jour, avec les vulgarités et les prisons de la Communication ? Comment se rappeler la liberté des espaces, la probité de l’étude, la marque d’un choix ? Comment proprement déceler le contemporain, l’il y a et l’Être ? Et pourquoi le Journal quand on a le poème ?
Polyphonie et dérèglement, le poème gagne spontanément l’éternité. L’écriture réfléchie du journal, elle, n’est qu’à deux doigts de sa consummation : va et vient, bien et mal, pensée et ignorance… Exercice (…)
1er novembre 2005
Eclats, cinq poètes roumains
Emil Botta, Nichita Stanescu, Virgil Mazilescu, Dan Verona, Dinu Flamand
"Eclats, cinq poètes roumains est d’abord et avant tout un livre de poésie qui souhaite proposer, à partir de la poésie en langue roumaine, une réflexion sur la poésie en général. On a souhaité y éviter soigneusement les pièges de l’anthologie folklorique ou nationale, qui a tendance à présenter les auteurs comme de simples illustrateurs ou de simples illustrations de l’histoire de leur pays. Cinq poètes sont ici présentés ; ils ont (…)
1er septembre 2005
Ma retenue
Avec Ma Retenue, Serge Ritman publie son huitième livre de poèmes. Du Dé Bleu à l’Amourier, de Tarabuste à Océanes, de Voix-éditions à Rafael de Surtis, il écrit discrètement une oeuvre où le poème amoureux se superpose à la diatribe sociale. Il continue ici avec des « contes en rêve ». En écrivant des histoires de princesses il mêle les mouvements de l’amour éperdu à la critique des manières intellectuelles. Le tout dans un château célèbre pour l’histoire récente de l’intelligentsia française : celui de (…)
1er juin 2005
Vues d’Anvers de Jan de Weck
Chroniques
Jan de Weck, l’oeil noir et le visage grognon, déambule d’Anvers (où il travaille) au Caillou-qui-bique (où il se repose) en passant par Paris (où il des amis) à la recherche d’une parole vraie (on voit qu’il est un peu nigaud). A force de la chercher, c’est la vérité qui le trouve. La chronique vire à l’exercice, approche l’essai ; Jan de Wek s’avance du côté de la poésie, qui l’attrape. Tel est pris qui croyait prendre.
Jan de Wek, né en 1953 à Bruxelles, est pilote au port (…)
1er juin 2005
La petite annonce faite à Jeanne-Marie
Tu découpes avec soin les textes
Tu respectes les encadrés
Tu sais que de la découpe
Dépend la page
Tu colles les textes
Sur la page
Tu regardes l’ensemble
Tu ranges la page dans sa chemise
Tout est calme
1er mai 2005
Fins d’Yves Boudier
Fins
"…
Maison d’Atrée
Chemin des Dames
Rue des Fontaines
Marais Sainte Foy
Bois de Hêtres
Plage du Chardon
Eglise des Vignes
Route du Nord-Est
Rivière Jaune
Champ Bleuet
Pont Romain
Collines Rouges
…"
1er mai 2005
Jongleur
Poésie
Collection Le corps certain
Quelques extraits de Jongleur
[ incipit, pages 11 à 17 du livre ]
"Huit fenêtres circulaires s’ouvrent dans un fouillis de verdure et laissent voir le bleu du ciel.
**
Midi pile. Arrêt sur le sucre des sommets. Cailloux dormant ici et là. Et tout autour : collines, prairies, champs fertiles, ciel qui environne tout avec mille variations, mille changements.
Il n’est plus question de se donner le change, une fois encore, mais littéralement de passer ou de (…)
1er avril 2005
Pataquès d’Armelle Leclerc
Belleville
Mâtinée d’aromates,
T’emporterai, migrante,
Sur les arcades de mes sourcils
Et tes sentes,
Que ta longue rue natte,
Belleville.
1er avril 2005
La nuit jetée de Philippe Blanchon
1
Le toit des usines
dessinait un champ grisâtre
et la ville se détachait
en immeubles droits et parfaits
avait ici une beauté
la ville vue de dos.
Un miroir en forme d’éventail
Son reflet inconnu encore.
Poème
de l’instant
Bientôt le soleil
« Je ne cherche pas l’essor, l’oubli, la grâce, je sais qu’ils me sont impossibles. Et d’ailleurs je ne le voudrais pas. L’ange me fait peur. Non, je cherche la présence et le poids, ou plus exactement la présence me cherche, le poids me trouve, le poids sur moi de la lumière comme un mur, la présence à plein regard de la mer qui fait masse ou du feuillage hanté par le ciel. De sorte que les jours de timidité, ou de trop fort vouloir, je reste pris dans la glu du moment, prisonnier du trop plein jusqu’à la nausée. Les jours de décision, j’allais dire de légèreté mais ne te vante pas, je vois sortir de moi une réponse, plus ou moins claire, plus ou moins simple, plus ou moins forte. Content ? Non, jamais content. Mais, quand même, content. »