Jean-Claude Martin
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Jean-Claude Martin est né en 1947 à Montmoreau (Charente). Il fait ses études secondaires à Angoulème, puis ses études supérieures à Poitiers. En 1974, il entre à L’Ecole Nationale Supérieure des Bibliothèques. Il a travaillé de 1975 à 2007 comme conservateur à la bibliothèque universitaire de Poitiers. De fin 2005 à octobre 2019, il a été président de la Maison de la Poésie de Poitiers. Depuis 2018, il est membre des EAT (Ecrivains Associés du Théâtre) - section Nouvelle-Aquitaine.
Il commence à vouloir écrire dès 1965, alors qu’il découvre le surréalisme. Ses influences seront ensuite Ponge, Michaux, W.C. Williams, les objectivistes américains, etc. Il trouve son écriture (poème en prose) vers 1978 et rencontre à cette période François de Cornière, Louis Dubost, René Daillie, Georges L. Godeau. Depuis, continue…
Extrait
Un soleil roucoulant. Dans « roucoulant », « rou » importe : rouge, rougeoyant, « routilant ». Un paon faisant sa roue. Heureux de vivre. Triomphant. (Par le « qu’est-ce-que-c’est » du cabinet de toilette, vers sept heures du matin). Imprévu (la météo avait diagnostiqué un ciel couvert.) Chantant sa gloire. Son bonheur d’éclairer. De réchauffer. C’est comme ça que je l’aime. En allant aux toilettes. Par le « qu’est-ce-que-c’est ? » du cabinet de toilette. À sept heures ce matin.
Inédit, Août 2020.
Bibliographie
Poésie
- Au temps du Corona, Éditions À l’index, à paraître en 2021.
- Que n’ai-je, tradution en arabe de Rabiha Alnashi, Éditions Maizar Förlag, à paraître en 2021).
- Lire un jardin (l’aube viendra-t-elle ?), Éditions Tarabuste, 2020.
- O toi qui le savais, Éditions Le merle moqueur, 2020.
- Vies patinées, Éditions Les Carnets du Dessert de Lune, 2019.
- Le beau rôle, Éditions Wigwam, 2009.
- Carnet de têtes d’épingles, Éditions Carnets du dessert de lune, 2002.
- Ciels de miel et d’ortie, Éditions Tarabuste (Prix Louis Guillaume du poème en prose), 2000.
- Raison garder, Le Dé bleu, 1999.
- Un ciel trop grand, Le Dé bleu (Prix du Livre en Poitou-Charentes, 1995), 1994.
- Laisser fondre lentement, Éditions Rougerie, 1994.
- Le tour de la question, Le Dé bleu / Le Noroît, 1990.
- Plus d’un âne s’appelle Martin, Éditions Verso, 1988.
- Saisons sans réponse, Éditions Cheyne (Prix Roger Kowalski - Ville de Lyon, 1986), 1986.
- En chemin, Éditions Solaire / Fédérop, 1985.
- Pour solde de tout compte, Le Dé bleu, 1981.
Participation par textes ou chroniques à une soixantaine de revues et d’anthologies.
Entretiens, textes et études dans les revues Texture (1987), Le Guide Céleste (1989), Rétro-viseur (1989), Parterre verbal (1997), Poésie Première (2000), Ecrire magazine (2002), Nadorculture.unblog.fr (Rachid Filali, 2012), Blog d’Olivier Bastide (2017), Terre à ciel (2018), Actualités Nouvelle-Aquitaine (2020).
Traductions en tchèque, arable, anglais, espagnol, allemand.
Nouvelles
- Château fable, Éditions L’Escampette, 2011.
- De légers signes de la main, Éditions Atelier du gué, 1981.
Participation à une quinzaine de revues (Brèves, Nouvelles nouvelles…), journaux (Le Monde) et anthologies.
Théâtre
- Orphée cours élémentaire et autres histoires - nouvelles à jouer 2, Éditions Rhubarbe, à paraître en 2021.
- Odyssée quoi la vie / Ulysse dans ma tête, Éditions de l’Aiguille, 2018.
- D’Eux–nouvelles à jouer, Éditions de l’Aiguille, 2017.
- Je n’ai jamais pris l’autobus, Éditions de l’Aiguille, 2014.
