Je croyais le voir devant moi
Je croyais le voir devant moi mais
il était en moi, ce paysage, ermite
errant comme un rivage cherchant la mer en lui
extrait de "A l’orée du pays fertile"
anthologie poétique personnelle
Seghers
Poème
de l’instant
Épître V
Pour moi, sur cette mer qu’ici-bas nous courons,
Je songe à me pourvoir d’esquif et d’avirons,
À régler mes désirs, à prévenir l’orage,
Et sauver, s’il se peut, ma raison du naufrage.
Nicolas Boileau, Épître, « Épitre V », 1676.