Instants éternels de Guilhem Fabre

Cent et quelques poèmes connus par coeur en Chine
"Aube de printemps
Mon sommeil printanier a laissé passer l’aube
De partout viennent des chants d’oiseaux
La nuit passée n’était que vent et pluie
Combien de fleurs ont dû tomber !"
Poème
de l’instant
Chaleur
Tout luit, tout bleuit, tout bruit,
Le jour est brûlant comme un fruit
Que le soleil fendille et cuit.
Anna de Noailles, 1876-1933, « Chaleur », L’ombre des jours, 1902.