Fondrie
de Jean-Pascal Dubost, collection Grands Fonds
Ces vingt-neuf petits croquis évoquent le site d’une fonderie désaffectée (Fondrie est ici l’orthographe ancienne) dont la visite inspire à l’auteur admiration et compassion pour la grandeur et pour les misères d’une condition ouvrière que l’Histoire voue à l’oubli.
Poème
de l’instant
terrains vagues
Tu cueilles pour moi
des mûres poussiéreuses
au goût de septembre
et pendant qu’entre mes dents
je tente d’écraser les petites graines
je me dis que grandir
c’est à chaque fois quitter l’été.
Géraldine Hérédia, terrains vagues, Le port a jauni, 2021.