Festivité de la momie sauvage de Afifi Matar

Poèmes traduits de l’arabe par Hoda Fourcade.

"La jument du rêve hennissait sous le ciel des déserts,
Du haut de son dos, je me soude à la selle :
Mes jambes, franges de laine, la douceur des doigts,
Fil de soie perdu dans les méandres d’anciennes conquêtes.
Je suis sur son dos, revenant de mes blessures lointaines,
La blessure est pénétrante, et mon sang, une lune qui brille dans l’arbre de l’horizon.
J’étais sur sa selle, mort… Je me soudais à elle de plus en plus."

Paru le 1er octobre 2008

Éditeur : La Différence

Genre de la parution : Recueil

Poème
de l’instant

Entre mes branches

C’est une histoire qui commence mal
Elle a duré 457 ans, ce qui peut paraître bien long, mais dans ma famille, les plus anciens dépassent aisément les mille saisons…
Je ne vais pas me plaindre : j’ai bien vécu.

NICOLAS MICHEl
Entre mes branches
Éditions La Joie de lire / 2022