Editions du Cygne

Collection "Poésie francophone"

L'appel de la louve

1er mars 2023

L’appel de la louve

L’appel de la louve souffle qu’il nous faut vivre à s’y risquer la beauté terrible du monde. Dans l’ample respiration, le dépaysement et le dépassement de la meute et de soi. Oser l’amour aussi féroce que solaire.
Je cours, je cours
après vous
Louve, louvoie
Alpha dévorante de vous
louvoie, louve Oméga
dévoreuse d’elle-même
à mordre sur l’amour
qui hurle d’errer dans sa cage
d’être toujours si sauvage.
Murielle Compère-Demarcy, connue aussi sous son pseudo’ d’écriture MCDem., a publié des (…)

Dans la traversée du visage

1er janvier 2017

Dans la traversée du visage

Composé de cinq ensembles, le livre ébauche les traits d’une représentation intime. Nourri aux arcanes de l’enfance et mu par le doute, il tente de révéler une figure intérieure. Cette tentative pour atteindre les soubassements de l’être ne peut bien sûr pleinement aboutir, mais elle a le mérite d’avoir entraîné une trajectoire d’écriture féconde. Le poème est alors un recours, quand le concret de l’écriture établi un territoire tangible et qu’il est une consolation par laquelle le poète reprend pieds. Et si (…)

L'or des étoiles

1er décembre 2015

L’or des étoiles

Préface de Salah Stétié
Poèmes inspirés, tout d’énergie spirituelle. Vous partez des choses plus énoncées pour nous conduire à la quête de l’Être.
J’aime cette poésie cosmique et liée paradoxalement à la ténuité de l’instant. C’est une poésie en effet de passante, de nomade et qui se veut fille éphémère de la variété des heures et des saisons.
Il y faut beaucoup d’intuition et de sensibilité, et vous débordez de l’une et de l’autre.
Salah (…)

L'inconnu cardinal de Donia Berriri

1er juin 2015

L’inconnu cardinal de Donia Berriri

Depuis le dernier jour, des voix de faille hantent les champs. Aussi, l’épouvantail s’en est allé, emportant dans sa fuite les corbeaux et l’été. Les mains séchées par l’attente des mûres, ils arpentent sans cadence les terres percées de tours vénusiennes. Des éoliennes de souvenirs perdus arrosent les plaines de leur vent défendu, les frêles idéaux assourdis par leur souffle continu.

Passage avec les voix

1er septembre 2013

Passage avec les voix

"Il faudrait que la voix à présent
monte en puissance,
Ses chemins sont profonds depuis toujours,
je les ai suivis en surface,
me fiant longtemps à leur écho souterrain.
J’en ai tiré, de temps à autre, quelques bienfaits,
comme on prend à la source juste ce qu’il faut
pour boire au creux des mains.
Mais maintenant j’ai tant de choses à dire,
puisque tu les attends ?"

Pina Bausch

1er septembre 2013

Pina Bausch

Illustrations de Amathéü & Ganz
"Pina Bausch
Danse avec les yeux
Elle regarde
Même les yeux clos
Elle voit"

Rembobinant l'extérieur

1er novembre 2012

Rembobinant l’extérieur

Le texte avance ici par impression/surimpression, superposant des strates d’images-sensations. Il opère en même temps par fondus et par ellipses, intégrant la tension entre discontinuité du fragment et unité du tout poétique. C’est du poétique/prosaïque, des vers en prose ou de la prose scandée.
L’auteur joue de la tension entre intérieur et extérieur, entre intimité et extrémité. La description ne l’est jamais tout à fait, les paysages mentaux chassant en cours de route les images fixes qui se bousculent (…)

<i>Foulées désultoires</i>

1er août 2012

Foulées désultoires

Il n’y a rien d’autre que le chant des sirènes fini. C’est peut-être pour cela écrire, pour tenter de capturer la vacuité du sens, terreau fertile s’il en est, pour visser le silence sur la page, capter l’inaudible. Gageure. Tâche communicative. Et surtout tout échappe, nous le savons malgré la lutte. Les mots aussi qui vivent, se moquent des assemblages fous pour finir par trahir. C’est aussi pour cela écrire. Mutismes à intervalles quand on atteint les (…)

Le cahier romain

1er mars 2012

Le cahier romain

Dans les jardins Borghèse, par un mois de septembre idéal de 2011, une résidence d’écriture où travailler le jour et sortir des livres le soir pour parcourir Rome, la tant aimée, et prendre des notes sans y penser, comme "en passant" donc en y pensant tout le temps, jusqu’à ce que cela fasse partie de l’œuvre en cours, mais comme un aparté d’amour. Cela dans la Villa où se croisaient, en bibliothèque ou en cuisine, les langues et les musiques dont nous sommes (…)

Eole l'hyène

1er octobre 2011

Eole l’hyène

Eole
Eole,
Toute une mythologie !
Moins le Vent même
Que le Dieu du vent (Aiolos),
Qui tient enfermés tous les souffleurs
Dans une grotte…"

Poème
de l’instant

Port d’attache

il a suffi d’une seule parole
prononcée dans l’invisible
pour que je rentre à la maison
ce grain de sable où dort encore l’univers

Laure Morali, « Port d’attache », apulée, Éditions Zulma, 2021.