Editinter
1er mars 2005
Poème à une étrangère de Porforio Mamani Macedo
Porfirio Mamani-Macedo est né à Arequipa (Pérou) en 1963. Docteur es lettres à la Sorbonne Nouvelle. Il a obtenu son diplôme d’avocat à l’Université Catholique Santa Maria, et a fait ses études de Lettres à l’Université Nationale de San Agustin (Arequipa). Il écrit poèmes et nouvelles pour plusieurs revues littéraires en France. Actuellement, il réside à Paris et enseigne à l’Université de Picardie Jules Verne.
"Etrangère I
Une nuit
et encore une nuit
tout pour rencontrer tes yeux
et ton sanglot embaumé (…)
1er septembre 2003
Le Printemps mûrit lentement de Ferrucio Brugnaro
traduit de de l’italien par Jean-Luc Lamouille
Poésie bilingue
Peinture d’Irène Audier (acrylique sur photographie 2000)
Loin de tout dogmatisme, Ferruccio BRUGNARO s’attache à ciseler le double visage de l ’homme planétaire, capable des plus belles comme des plus horribles actions. La "hache humaine" stigmatise la destruction de notre chère "orange bleue" par le carbone, alors que ses petits-enfants Valentina, Sara et Andrea, derniers arrivés sur l’écorce, sont une métaphore du jaillissement de (…)
1er juin 2003
Faux-plat
Petits textes concis, fabulatoires et significatifs, ces Faux-Plat obligent à l’effort, quand ils flattent le pas de leur speudo platitude…
Fabulatoires, c’est déjà de la poésie, à peine de la fable, des "fantaisies", comme aurait dit Aloysius Bertrand…
Significatifs, c’est encore de la prose, tout juste du récit, des "proésies", comme dirait, peut-être, Francis Ponge…
Mais le marchand-lecteur n’a que faire de ces distinguos de spécialistes. Il s’active au chemin qui croque un paysage - celui (…)
1er janvier 2000
Des mots pour le rire
Avant-propos de Jean L’Anselme
Rideau
Le rideau de la mer
rit de l’eau qui monte
mais craint les immondices
qui le plissent aux anneaux
Poème
de l’instant
Je suis la fille du baobab brûlé
Elle a une main dans la main du désir
Nous ramons en haute mer
Les eaux suffoquées cassées
Masses pendues aux os tendres
Où je meurs dialogue des corps
Le voyage est infini sur les routes de lumière
Le vin des amants est un baiser mortel
Au chant de la bien-aimée
Un soupir rend l’éternité
Mêlant l’anatomie des sens
Notre histoire refuse la chronique des héros
Le sexe humide du poème
Nourrit l’espérance du monde
Nous arriverons ensemble
Nous cheminerons ensemble
Nous partirons ensemble
Au contrepoint de la terre
Ce qui n’est à personne est à moi
J’embrasse le crépuscule d’eau
Je suis debout au flanc des nuages
Je respire l’air frais du soir
Tant qu’il y aura une étoile
Je brillerai avec ma chanson
Et je chanterai à voix de tête