Ecrits des Forges - FIP
1er mars 2011
De plus loin que le vent
"Tu dis que l’Amérique
à chaque mot traverse
les zones quotidiennes
d’un présent éclaté
Le verbe découvrir
à la suite s’engage
arpentant une réalité
troué d’inachèvement…"
1er septembre 2009
De Terre et de chair
"Quand il n’est qu’une prison
de la parole
Nous inventons à la prison
Une langue insensée
Dans la fracture de la parole
Nous inventons à la prison
de la parole
Une passerelle subordonnée
au néant"
1er septembre 2008
Feux d’octobre de Francesc Parcerisas
Traduction de François-Michel Durazzo.
"Je t’aime,
fait le bigorneau magique :
je t’aime,
fait la mer avec un son de soie :
je t’aime,
répète le sable au crépuscule…"
1er juin 2008
Avant la fin le temps de Germaine Beaulieu
Avant la fin le temps, douzième recueil de poèmes de Germaine Beaulieu, paraît aux Écrits des Forges dans une coédition avec l’éditeur français Éditions Henry.
Avant la fin le temps nous plonge dans un univers où l’amour, la guerre, l’enfance et la mort se côtoient à travers des tableaux où le temps sonne constamment l’urgence du moment présent : « Chaque mise verrouille le passé, ouvre l’avenir ». « Sur la seconde, une pulsion glisse, donne à l’âme son beau matin de vie. »
Des métaphores d’ombre et de (…)
1er juin 2008
Des âges solitaires de Jean Royer
L’éditeur Écrits des Forges et éditions Phi, du Luxembourg, présentent Des âges solitaires, le plus récent recueil de poèmes de Jean Royer.
Poète, anthologiste, auteur de récits et d’un portrait de Gaston Miron intitulé Voyage en Mironie, publié chez Fides, Jean Royer a également été l’un des fondateurs de la revue de poésie Estuaire, journaliste culturel au Devoir et directeur littéraire des Éditions de l’Hexagone. Traduite en espagnol (Depuis l’amour/Desde el amor, Écrits des Forges et Unam, Québec et (…)
1er avril 2008
Québec 2008 par Josyane De Jesus-Bergey et Bernard Pozier
Anthologie réunissant 40 poètes du Québec et de France par les éditions Les Ecrits des Forges et Sac à mots éditions, établie à l’occasion du 400e anniversaire de la Fondation de la ville de Québec.
1er avril 2008
Bagdad mon amour
"Chaque fois que je pense à Bagdad
je tente un cri
un peu plus haut que ma vie…"
1er novembre 2007
Fleurs lascives de Jean-Paul Daoust
Jean-Paul Daoust est né a Valleyfield en 1946. Poète et romancier, il a été récipiendaire du Prix du Gouverneur général en 1990 pour son recueil Les cendres bleues. Il a été professeur de littérature et directeur de la revue de poésie Estuaire pendant de nombreuses années. Il a participé à de multiples lectures publiques de poésie, au Québec et en France, et il est invité régulièrement à la radio nationale en tant que poète et lecteur. Son œuvre, composée de plus de vingt recueils et romans, a été traduite en (…)
1er novembre 2007
Après les mots
Poète, romancière et essayiste, Nicole Brossard a publié plus d’une trentaine de titres depuis 1965. Reconnue comme l’une des principales artisanes du renouvellement de la poésie québécoise contemporaine, Nicole Brossard s’est mérité de nombreuses récompenses (dont les Prix du gouverneur général et Grand Prix de Poésie du Festival International de la Poésie, qu’elle a gagnés deux fois, et le Prix Molson du Conseil des Arts du Canada en 2006) et ses œuvres ont été traduites en une dizaine de langues. Parmi (…)
1er novembre 2007
Atlantique et El Rustico de Maria Baranda
Traduit de l’espagnol par Nicole et Émile Martel
Dans ce choix de textes poétiques de María Baranda, gargouilles et cauchemars, et quelque chose comme « enterrer un corps dans la lenteur du temps », l’eau, la végétation, la mer, « l’aventure de la pluie », espérant effacer quelques taches, s’amalgament. Tout cela transpire dans une langue riche et belle. Aux yeux de mon ami, le mot amour n’a pas d’anatomie (p.15), voilà que tout se passe entre quatre murs, le ciel qui plonge, le sol fécond et signe de (…)
Poème
de l’instant
Bientôt le soleil
« Je ne cherche pas l’essor, l’oubli, la grâce, je sais qu’ils me sont impossibles. Et d’ailleurs je ne le voudrais pas. L’ange me fait peur. Non, je cherche la présence et le poids, ou plus exactement la présence me cherche, le poids me trouve, le poids sur moi de la lumière comme un mur, la présence à plein regard de la mer qui fait masse ou du feuillage hanté par le ciel. De sorte que les jours de timidité, ou de trop fort vouloir, je reste pris dans la glu du moment, prisonnier du trop plein jusqu’à la nausée. Les jours de décision, j’allais dire de légèreté mais ne te vante pas, je vois sortir de moi une réponse, plus ou moins claire, plus ou moins simple, plus ou moins forte. Content ? Non, jamais content. Mais, quand même, content. »