Eclats d’encre
Les éditions Eclats d’encre ont repris le fonds des éditions Le Dé bleu/ L’idée bleue.
1er juin 2014
L’air libre
Réédition du recueil paru précédemment en 2006 dans la collection "Le Dé bleu" des éditions de L’Idée bleue.
« Dans sa première publication en 1993, Albane Gellé écrivait qu’un homme lui avait "arraché la langue". Depuis, elle cherche, poète, à se donner une langue neuve, sa langue. "Je me tais", répète-t-elle (dix fois dans "L’Air libre"), en précisant, à chaque fois, pourquoi : parce que quand j’étais petite, un homme à côté de moi parlait parlait il me donnait envie de vomir ; parce que tout près ça parle (…)
1er juin 2014
Métamorphose du chemin
« De la jeunesse toute empreinte d’utopie et de certitudes, à l’âge mûr qui a appris à ses dépens que la déconvenue accompagne chacune de nos entreprises, ce chemin d’une cinquantaine poèmes en vers courts est l’itinéraire d’un homme qui n’a jamais baissé les bras mais qui, aujourd’hui, doit admettre qu’il trouve dans la poésie et la nature les principales sources de joie et d’énergie. Lecteur de Lionel Ray pour ses déambulations, de Marie-Claire Bancquart pour son empathie profonde avec l’humain, de Claude Ber (…)
1er avril 2013
A l’envers de tout
Mélange de souffles mécréants et de psaumes du coeur.
Entre les questions réglementaires et le vaste monde, il y a des prismes de lumière.
Tes calvacades les assombrissent de poussière.
1er avril 2013
Les multiples passages
"Les multiples passages
L’érosion
la matière la plus compacte"
1er avril 2013
Si peu, tout de Vincent Motard-Avargues
"Je tremble
de
chaleur
froide
la foule
englobe
l’ailleurs
tant de
silences"
1er janvier 2013
Veine, multiple
« veine, multiple
tu agaces les
veilleurs
de ta langue
serpentine
l’eau est
calme
près des maisons
nous haletons
veine de ma joie
enkystée
toi entière –
ici
la fièvre gagne. »
1er juin 2012
Gestes courts
"un déchirement accueille le ciel de soir
vol de l’oiseau coupant la cime
tu vis faux"
1er mai 2012
La mésange sans tête
"Je ne parle pas.
Le vent pousse les nuages
comme une mauvaise herbe
je reste seule sur le bord"
1er mai 2012
J’attends cet instant qui s’enroule éblouissant de Valérie Huet
1
Seul lieu
à ce corps
que j’existe
Nulle aventure
que tu vis
Respire
ton être
Et songe
à moi
Poème
de l’instant
33 poèmes en forme de nouvelles (ou l’inverse)
Il arrive fréquemment que les hommes aient peur des chevaux. Certains jouent les indifférents, d’autres ne cachent pas leur inquiétude. Pégase, le cheval divin, avait des ailes d’ange à faire peur. Incitatus avait une écurie de marbre, une mangeoire en ivoire, à faire peur. Sur la tombe de son cheval, Alexandre fonda la ville de Bucéphalie et provoqua peur et questionnement. Mais là, là, dans ce champ jaune, il s’agit de retourner les terres les plus empierrées, car tout le monde ne possède pas encore son Massey Ferguson. Auquel on ne prête ni ailes ni ombres.