Sur le ton exact du désir
À l’idée d’atteindre la fin
d’une ligne
il prétend que des vertiges
lui viennent
un baiser qui se dérobe
une robe impossible à déboutonner
Selon lui,
c’est dans la marge
que les poèmes s’écrivent le mieux
Emmanuel Flory, Sur le ton exact du désir, Éditions Rougerie, 2008.
Poème
de l’instant
« Tu es plus belle que le ciel et la mer »
Le monde entier est toujours là
La vie pleine de choses surprenantes
Je sors de la pharmacie
Je descends juste de la bascule
Je pèse mes 80 kilos
Je t’aime
Poésies complètes
Éditions Denoël / 2022