D’UNE BLANCHEUR À L’AUTRE
D’UNE BLANCHEUR À L’AUTRE
à une semaine à peine
du premier jour du printemps
le pommier gavé de neige
converse avec Brancusi ou Mondrian
de la tardive blancheur humide
à celle étonnante de tiédeur parfumée
bientôt il éclatera de mille fleurs
blanches un peu rosées
offrant à nos yeux
fatigués de l’hiver
l’éblouissement ensoleillé
de la Merveille renouvelée
Extraits de « Riens », inédit
Poème
de l’instant
Ailleurs
Quand je suis en mouvement, sans rien pour m’encombrer, je retrouve des réflexes du plaisir de la vie, du désir de la vie.
Ce n’est pas une fuite, c’est un appel.
L’appel de la vie.
Cette vie qui m’impressionne toujours autant.
C’est pour ça que je suis resté un vagabond.
Quelqu’un qui se contente de passer.
Et qui toujours s’en va ailleurs.
Cet Ailleurs qui me va parfaitement.