Cité perdue

Auteur : Lyonel Trouillot

Cité perdue

Avec Marie-Bénédicte Loze.
Dessins d’Ernest Pignon-Ernest

« Il est dit dans le conte que partout s’étendirent la haine et le mensonge. » Les mots par lesquels s’ouvre Cité perdue semblent convier le lecteur à une bien triste aventure humaine : celle où règnent l’égoïsme et la dissimulation, la peur de l’autre et les rapports de domination. Et pourtant chacun rêve de l’exact contraire : l’amour et l’égalité entre les êtres, le goût des portes qui s’ouvrent et des mains qui se tendent, ce « jour d’épaule nue où les gens s’aimeront », comme le chante un vers d’Aragon. Avec un sens aigu du tendre et du faillible, deux poètes chantent ensemble « la beauté des recommencements » et tracent un chemin d’espérance. Celui du « chant élevé à hauteur d’idéal », là où le tremblement de sens du poème fonde notre liberté et notre goût de vivre. Un livre écrit à quatre mains, auxquelles se joignent, fabuleuses, celles d’Ernest Pignon-Ernest.

« Voici venir le temps
des passeurs de lumière.

Et sur chaque sentier
Nous peindrons des soleils
aux teintes orangées,
Et des lunes légères
comme un rire d’enfant. »

Texte de l’éditeur.

Paru le 7 mars 2019

Éditeur : Éditions Bruno Doucey

Poème
de l’instant

L’agonie du figuier

je t’attendrai debout sur le même sourire
pour conjurer la tempête

Tahar Djaout, 1954-1993, « L’agonie du figuier », apulée, Éditions Zulma, 2021.