Christian Hubin

Né en 1941. Licence en philosophie et lettres.
Des premiers titres (1962) au livre-charnière "A perte de vue" précedé de "L’enraciné" (1983) s’incante un lyrisme abrupt, comme brisé de l’intérieur, o� sans cesse se perd et se recommence "La parole sans lieu" (1975). Avec "Afin que tout soit de retour" (1981), le cycle se prolonge en une méditation sur le visible et le dicible. Qu’est-ce que voir ? Qu’est-ce qu’entendre ? Qu’est-ce que la réalité ? Que dit et ne dit pas le langage ?
Les ouvrages parus depuis lors exploitent cette thématique dans une écriture de plus en plus resserrée, elliptique - brèves lueurs aux limites de l’inarticulé, "sorte de forage intime de l’être (o�) on se perd hors de soi, (…) s’approche de son identité vraie (…), au-delà ou en de�� de la conscience" (A.Debeaux, "Recueil").

Extrait

Sans commencement, au revers
de ce qui se tient maintenant, ne
peut pas être, - comme sur toute la
largeur une foule o� - qui n’est pas ?,
qu’on croit entendre
- dans de l’infixable qui ne bouge
jamais, dans une adjonction ici,

d’o� ici
est privilégié

Extrait de Maintenant, Éditons José Corti, 1998.

Bibliographie

Aux Éditions José Corti

  • Dont bouge, 2007.
  • Le sens des perdants, 2002.
  • Venant, 2002.
  • Tombées, 2000.
  • Maintenant, 1998.
  • Ce qui est, 1995.
  • Partant seul, 1993.
  • Continuum, 1991.
  • Hors, 1989.
  • La forêt en fragments, 1987.
  • Personne, 1986, réédition avec Le point radiant, 1998.

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