C’est tout ce que j’ai à déclarer
Auteur : Richard Brautigan

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Thierry Beauchamp, Frédéric Lasaygues et Nicolas Richard.
Préface de Mathias Malzieu, introduction de Steven Moore, avant-propos de Ianthe Brautigan et Virginia Brautigan.
Édition bilingue
Sa vie se partageait entre le San Francisco des Diggers, le Japon adulé et son ranch dans le Montana auprès de ses amis Jim Harrison, Tom McGuane, Peter Fonda et Sam Peckinpah. Il aimait Baudelaire, le Grateful Dead et Janis Joplin, Emily Dickinson et William Carlos Williams, les haïkus de Bashô et Issa, les winchesters et le whisky. Ses poèmes, qu’il nommait ses « fleurs de papier avec de l’amour et de la mort », figurent parmi les plus réjouissants et les plus inventifs de la littérature américaine. Inventeur de formes littéraires, il mitonnait l’humour à feu doux, même si la mort le hantait. Il concevait la poésie comme le roman, et vice versa. Ses chefs-d’œuvre imparables ont fait de lui l’auteur culte des sixties et des seventies.
Il demeure surtout comme le plus original des auteurs américains recensés en un demi-siècle de contre-culture.
Son œuvre poétique complète est ici pour la première fois réunie. Et en version bilingue !
Poème
de l’instant
En état de poésie
L’état poétique est le seul promontoire connu d’où par n’importe quel temps du jour ou de la nuit l’on découvre à l’œil nu la côte nord de la tendresse.