Anne-Marie Kégels
Née le 26 novembre 1912 dans le Midi, près d’Agen (Gascogne), dans une famille de vignerons, Anne-Marie Kégels découvrit la poésie grâce à sa grand-mère, que la chose littéraire passionnait, et grâce aussi à son grand-père, qui animait certaines soirées en tant que troubadour dans le Languedoc-Roussillon.
Tôt mariée (1931), elle suivit son mari à Bruxelles puis le couple s’installa à Arlon en 1942. Campagnarde d’origine, elle eut ainsi l’heureuse occasion de renouer avec la nature. Mère de famille en 1938, elle n’oublie pas le Midi, où les vacances la conduisent chaque année.
C’est à Arlon que s’épanouit sa vocation poétique : d’abord lauréate d’un concours de contes, elle est bientôt (à partir de 1945) entraînée dans le groupe animé par Camille Biver et Pierre Nothomb.
Elle est morte le 4 juillet 1994.
Bibliographie
Poésie
- Poèmes choisis, portrait par André Schmitz, préface de Guy Goffette, Académie Royale de Langue et de Littérature françaises, collection Poésie théâtre, 1990.
- Porter l’orage, Éditions André De Rache, 1978.
- Les chemins sont en feu, Éditions René Rougerie, 1973.
- Lumière adverse, Éditions André De Rache, 1970.
- Chants de la présence, Éditions Pierre Gabriel, 1968.
- Les doigts verts, Éditions André De Rache, 1967.
- Haute vigne, Éditions du Verseau, 1967.
- Chants de la sourde joie, Éditions Les écrivains Réunis, 1955. Réédition 1956.
- Rien que vivre, Éditions À l’Enseigne du Plomb qui fond, 1951.
- Douze poèmes pour une année, Éditions Cahiers de l’Hypogriffe, 1950.