Al Manar
Editions de livres d’artistes, de recueils de poésie et de nouvelles du Maghreb.
1er mars 2005
Six poèmes nomades
Poèmes de Vénus Khoury Ghata sur des peintures de Diane de Bournazel.
9 euros.
1er juillet 2004
La brûlante rumeur de la mer
Tous les lieux mènent ici à la mer. D’abord intérieure. Brûlante. Dans la tourmente du réel. Portée par le vécu, l’intensité des émotions, le va-et-vient dans les souvenirs, douloureux ou conflicutels, le mouvement inlassable de l’être. Quête ontologique, écrite comme un journal poétique où s’entremêlent pays et paysages, lumière et ombres, aubes et pénombres, fortes sensations et interrogations inquiètes. L’écriture ne trouve nulle part havre de paix.
16 (…)
1er avril 2004
Les ruses de vivant
Dessins de Mohammed Kacimi.
Laâbi et Kacimi souhaitaient voir leur amitié donner naissance à une oeuvre commune.
Ce livre (l’artiste et le poète s’interrogeaient sur la mort approchant) est la première oeuvre posthume de Mohammed Kacimi - et sans doute l’un des textes le plus émouvants d’Abdellatif Laâbi.
1er mai 2003
Presque nuit
Poèmes de Salah Stétié sue des illutrations de Claude Bellegarde
9,50 euros
1er septembre 2002
L’horizon incendié
Dans ce recueil, Tahar Bekri mêle les espaces et le temps, réels ou imaginaires, dans une traversée habitée par les questionnements de la vie et de la mort, et l’espérance, impénitente. Marqués par le voayge (Sénégal, Mali, Belgique, France, Tunisie…), l’enchevêtrement des paysages, des sentiments, des émotions, ces poèmes tentent de capter des rayons de lumière dans l’obscutiré menaçante. Dans leur intériorité, ils interrogent l’être et le monde, en quête d’absolu, dans une écriture sobre et au rythme (…)
1er juin 2002
Pluie sur la Palestine
poèmes de Salah Stétié avec des dessins de Rachid Koraïchi
8 euros
1er avril 2002
Petit Musée portatif
avec les aquarelles d’Abdallah Sadouk.
Celui qui décidément ne prend pas racine, activant sans répit son don de passeur, passager lui-même d’une rive à l’autre, d’une langue à l’autre, d’une culture à l’autre, où habite-t-il ?
Où pose-t-il son sac et son âme le temps de reprendre souffle, d’affûter son oeuvre, de méditer, de s’enflammer à nouveau pour lutter contre l’obscur ?
Il se pourrait que cela soit dans un "paysage ", plutôt que dans une maison… Paysage intérieur donc, mais incarné. Recomposé, métissé, à (…)
Poème
de l’instant
Avant de tout dire
Toute la beauté du monde, je ne peux pas te la dire. Mais rien ne m’empêche d’un peu l’approcher avec toi.
Il y a de si grands murs qui cachent les jardins, des dépotoirs au bord des plages, des ghettos dans des îles, tant de blessures aux paysages.
Par bonheur, un peu de splendeur demeure alentour et le dire, même tout bas, par amour, c’est croire encore qu’un jour, nous irons la trouver, toute la beauté du monde.
Carl Norac, « Avant de tout dire », Le livre des beautés minuscules, Éditions Rue du Monde.