Ab irato
1er mars 2008
Un couteau entre les dents d’Antonio José Forte
Il s’agit, en bonne vérité, d’un évènement : alors qu’au Portugal la poésie de António José Forte continue à être vue de travers, voire tout simplement ignorée, un éditeur français assume les risques de la publier intégralement en édition bilingue, augmentée d’une entrevue entre l’auteur et Ernesto Sampaio à laquelle viennent s’ajouter des textes qui, même s’il s’agit de textes de circonstance, permettent l’ébauche d’un précieux portrait de cet homme « cerné par la fumée de tous les côtés vagabonds » qui les a (…)
Poème
de l’instant
Ailleurs
Quand je suis en mouvement, sans rien pour m’encombrer, je retrouve des réflexes du plaisir de la vie, du désir de la vie.
Ce n’est pas une fuite, c’est un appel.
L’appel de la vie.
Cette vie qui m’impressionne toujours autant.
C’est pour ça que je suis resté un vagabond.
Quelqu’un qui se contente de passer.
Et qui toujours s’en va ailleurs.
Cet Ailleurs qui me va parfaitement.